La justice conforte Affi N'guessan dans son rôle de chef du FPI

  • 03/04/2015
  • Source : Lebabi.net
Le président du Front populaire ivoirien a été conforté dans son fauteuil, ce vendredi, par la justice ivoirienne.

La justice a annulé la suspension du président du FPI prononcée par le camp Abou Drahamane Sangaré, tout en lui interdisant d’utiliser le logo et le sigle de ce parti.
 
Le tribunal "annule toutes les résolutions", a déclaré le juge Ahmed Coulibaly en référé.
 
La fronde du FPI , conduite par Abou Drahamane Sangaré et Alphonse Douaty a été déboutée par le Tribunal de 1ère Instance d'Abidjan dans l'affaire l'opposant au Président statutaire Pascal Affi N'guessan.
 
Selon la décision de justice rendue, vendredi, il est interdit à ‘'Sangaré, Douaty et autres d'utiliser le logo et le sigle du FPI et de poser tout acte au nom du FPI sous peine d'amende de 10 millions FCFA'' à chaque infraction.
 
"Oh honte! Affi n’a qu’aller prendre sa carte au RDR" ont réagi en choeur une centaine de militants, après la décision de la justice qui selon eux, "ne juge pas, mais exécute des ordres".
 
"La décision est immédiatement exécutoire nonobstant l’appel", a commenté Michel Sery Gouagnon, un opposant de M. N’Guessan, qui en a confirmé les dispositions.

"La fronde est déboutée", s’est réjoui Mamadou Sanogo, un proche du président du FPI, Pascal Affi N’Guessan, qui avait saisi la justice pour invalider cette décision.

Cette semaine, les deux camps se sont affrontés sur le contrôle du principal journal d'oppostion, Notre Voie  
 
Principal parti d’opposition, le FPI est divisé en deux camps : le premier veut concourir à la présidentielle d’octobre derrière M. N’Guessan, quand le second refuse un tel scénario et fait de la libération de l’ex-président Laurent Gbagbo "le coeur de la stratégie de lutte du parti".
 
La suspension de M. N’Guessan avait été prise en mars, lors d’un comité central extraordinaire réuni alors que M. N’Guessan comparaissait aux côtés de l’ex-Première dame Simone Gbagbo et de 77 co-accusés devant la cour d’assises d’Abidjan pour atteinte à la sûreté de l’État commise durant la crise post-électorale de 2010-2011.

Lbb