La Côte d'Ivoire, le Libéria et l'ONU vont assurer la sécurité frontalière "de manière efficace"

  • 03/12/2013
  • Source : Xinuha
L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), la Mission des Nation Unies au Liberia ( UNMIL) et les autorités administratives et militaires ivoiriennes et libériennes se sont accordées pour gérer " de manière efficace" la question sécuritaire dans la zone frontalière, a-t-on appris lundi de source onusienne.

Les autorités administratives ivoiriennes et libériennes se sont félicitées de l'existence d'une plate-forme d'échanges qui selon elles marque la volonté des deux pays de vivre en paix.
 
"La conjugaison des efforts d'une part et d'autre est nécessaire pour garantir la sécurité transfrontalière dans le cadre de la surveillance de la frontière, notamment la libre circulation des personnes et des biens, la prolifération des armes et des stupéfiants, le rapatriement des réfugié", ont réagi des officiels libériens du comté du Nimba.
 
Le Préfet du département de Zouan-Hounien (ouest ivoirien) lancina Fofana, s'est pour sa part réjoui des efforts de la communauté internationale pour le rétablissement de la paix dans les deux pays.
 
Il a souhaité que les deux forces - ivoirienne et libérienne - appuyées par celle de la communauté internationale poursuivent de manière concertée toutes leurs actions "afin d'éviter toute surprise désagréable des ennemis de la paix".
 
Dans le cadre des opérations menées conjointement de manière périodique, les autorités administratives et militaires du Libéria et de la Côte d'Ivoire ainsi que les missions onusiennes basées dans ces deux pays entendent oeuvrer ensemble pour garantir la sécurisation de toute la zone frontalière Ouest.
 
La sécurité à la frontière ouest de la Côte d'Ivoire préoccupe les autorités ivoiriennes et libériennes.
 
Celles-ci ont ainsi souhaité un appui de l'ONU pour un front commun en vue d'une lutte efficace contre les perturbateurs et en vue de pacifier la zone frontalière qui est souvent le théâtre d' attaques sporadiques perpétrées par des groupes armés.
 
Depuis plusieurs mois, une relative accalmie s'est installée dans la zone, les autorités civiles et militaires deux pays voisins et leurs partenaires, s'attelant à trouver les solutions idoines pour endiguer les exactions liées à la porosité de cette frontière.