La CGECI souhaite des reformes du FDFP et de l'Enseignement Technique

  • 19/02/2016
  • Source : Lebabi.net
Le président de la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI), Jean Kacou Diagou a plaidé, mercredi, auprès du ministre de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle (ETFP), Paul Koffi Koffi afin d’obtenir des reformes du Fonds de Développement de la Formation Professionnelle (FDFP) et de l’Enseignement Technique.

En présence de ses collaborateurs et une délégation du ministre, M. Diagou a souhaité que le FDFP soit constitué comme une entreprise privée ; c’est-à-dire avec un Conseil d’administration, un Directeur Général et des commissaires aux comptes afin que les fonds mis à sa disposition soient effectivement utilisés comme ils le devraient.
 
Il faut, a-t-il ajouté, faire signer un contrat d’objectifs périodiques au FDFP afin d’observer si les actions menées vont dans le sens souhaité et permettre d’auditer.
« L’argent du FDFP est une taxe spécifique qui a un objectif spécifique qui est servir aux formations pour lesquelles les taxes sont prélevées aux entreprises » a-t-il insisté.
 
Il a également déploré un retard dans la reforme de l’enseignement technique qui tarde depuis 2009 avec les différents gouvernements que le pays a connu.
 
« Il ne faut pas mettre en place des filières qui n’intéressent aucune entreprise, ce qui crée des chômeurs souvent dangereux pour la paix sociale »
 
Selon lui, il faut maintenir le cap de la formation, car, dit-il, la formation professionnelle est tellement importante que la CGECI a décidé, à son niveau, d’en faire bénéficier à ses chefs d’entreprise.
 
Pour sa part, le ministre a pris bonne note des doléances du président du patronat, rassurant ce dernier qu’elles ne resteront pas lettres mortes.
 
M. Paul Koffi Koffi a également promis mettre en valeur la vision du président de la République en matière d’ETFP pour que cet ordre de pouvoir apporte une main d’œuvre qualifiée pour une Côte d’Ivoire émergente.
 
Ahopol