L’ISEPPCI plaide pour la suppression des cours de mercredi

  • 13/09/2018
  • Source : AIP
Des secrétaires généraux nationaux, membres de l’Intersyndicale de l’enseignement primaire public de Côte d’Ivoire (ISEPPCI) ont lancé, mercredi, un cri de cœur au Gouvernement, en plaidant pour la suppression des cours de mercredi, lors d’une assemblée générale, à Abidjan.

Selon le porte-parole de cette plateforme syndicale, Bli Blé David, par ailleurs secrétaire général de la Centrale Syndicale Dignité, le bilan fait par les organisations membres, pendant trois séances de travail au premier trimestre de l’année scolaire 2017-2018, révèle un bilan « négatif ».

L’ISEPPCI s’est indignée du fait que les démarches entamées auprès du gouvernement pour discuter du sujet aient été vaines. En effet, M. Blé Bli a indiqué à avoir adressé une correspondance au ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, Kandia Camara. « Malheureusement, nous n’avons pas eu de suite à ce courrier », a-t-il déploré.

L’assemblée générale a formulé d’autres revendications portant sur le reclassement exceptionnel des instituteurs des catégories C3, B3, A3, A4 et A5, la révision à la hausse du nombre de candidats à recruter et l’organisation du concours par le ministère de l’Education nationale et la revue à la hausse de l’indemnité de logement des instituteurs.

Elle a demandé aussi l’application intégrale de l’arrêté du 13 août 2008 portant dispositions transitoires d’application du décret du 31 décembre 2007 relatif à l’emploi d’Inspecteur pédagogique (Grade A4) et à l’emploi d’Inspecteur extrascolaire (Grade A4), l’occupation des emplois de Grade A3 par les conseillers à l’extrascolaire, les conseillers chargés des COGES, les conseillers chargés des cantines, de l’alphabétisation, des coopératives et les conseillers pédagogiques.

Convaincu que la résolution de ces problèmes ci-dessus mentionnés est gage d’une année scolaire apaisée, Bli Blé David, au nom de ses camarades secrétaires généraux, a demandé au ministère de tutelle et au Premier ministre à ouvrir des négociations sur ces revendications « urgentes » afin que des solutions soient trouvées, à l’effet de garantir des conditions de vie et de travail acceptables aux enseignants.

(AIP)

fmo