L’alphabétisation est un accélérateur de développement durable (UNESCO)

  • 09/09/2014
  • Source : Xinhua
A l'occasion de la Journée internationale de l'alphabétisation qui est célébrée le 8 septembre, la directrice générale de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), Irina Bokova, a appelé tous les Etats à redoubler d'efforts pour que l'alphabétisation soit pleinement reconnue comme l'un des plus puissants accélérateurs de développement durable.

"Cette journée internationale, consacrée cette année au lien entre l'alphabétisation et le développement durable, est une occasion de rappeler cette simple vérité: l'alphabétisation change la vie et même davantage, elle en sauve", a dit Mme Bokova dans un message à l'occasion de cette journée.
 
"L'alphabétisation permet de réduire la pauvreté, de trouver un emploi, d'obtenir un meilleur salaire. Elle est l'un des moyens les plus efficaces d'améliorer la santé des mères et des enfants, de comprendre les prescriptions des médecins ou d'accéder aux soins. Plus de 2 millions d'enfants de moins de 5 ans ont eu la vie sauve entre 1990 et 2009 grâce aux progrès de l'éducation des femmes en âge de procréer.

L'alphabétisation facilite l'accès à la connaissance et enclenche un processus d'autonomisation et de confiance en soi qui profite à tout le monde", a-t-elle ajouté.
 
Aujourd'hui 781 millions d'adultes dans le monde ne savent ni lire, ni écrire, ni compter. Deux tiers d'entre eux sont des femmes. Plus de 250 millions d'enfants sont incapables de déchiffrer une seule phrase, bien que la moitié d'entre eux ait passé 4 ans à l'école, rappelle l'UNESCO.
 
"Pour réussir, nous devons aussi modifier l'approche traditionnelle des programmes d'alphabétisation et y englober, au-delà de la lecture et de l'écriture au sens strict, des compétences plus larges sur la consommation et les modes de vie durables, la protection de la biodiversité, la réduction de la pauvreté, la réduction des risques de catastrophe, la participation civique", a dit Mme Bokova.