Infrastructures routières : les travaux de réhabilitation de la l’axe Abengourou-Agnibilékrou ont démarré

  • 07/02/2014
  • Source : Fraternite Matin
Lancé le 15 décembre 2013 à Agnibilékrou par le premier ministre Daniel Kablan Duncan, les travaux de réhabilitation du tronçon routier Agnibilékrou –Abengourou sont entrés dans leur phase active.

Nos sources révèlent que les entreprises "Razel" et ‘’Colas’’ en charge du revêtement intégral de cette voie fortement dégradée, ont pris leur quartier dans l’indénié-Djuablin depuis plusieurs semaines.
 
Dans la localité de Nianda (11 km au sud d’Agnibilékrou) les engins desdites entreprises se sont positionnés, selon des témoins joints sur place. Les travaux d’assainissement et d’élargissement de la voie ont commencé. Pour tout dire, l’annonce faite par Patrick Achy le ministre des infrastructures économiques le 15 décembre dernier indiquant que les travaux connaîtront leur début d’exécution au début de l’année en cours, a été confirmée. Et ce, au grand soulagement des populations éprouvés par cette voie cahoteuse.
 
Déjà, le 25 janvier dernier à Abengourou lors de la première session ordinaire de l’exercice 2014 du conseil régional de l’Indénié-Djuablin, Pascal Abinan le président dudit conseil annonçait le début des travaux pour le 2 février 2014.
 
Pour rappel, ce projet porte sur un itinéraire long de 87,5 km entièrement financé à hauteur de 39 milliards de F cfa par l’Union Européenne au titre du 10è Fed. Il devra prendre en compte le tronçon routier Agnibilékrou – Comoé passant par Abengourou.
 
Pour Le premier ministre Daniel Kablan Duncan, cet axe routier est un précieux instrument de développement à forte valeur sociologique et culturelle pour le pays. Vu que pour lui, il servira de levier de brassage des peuples en diverses régions de notre pays, notamment l’indénié-Djuablin, le Gontougou, le Boukani et même le Iffou.
 
Selon lui, sa réhabilitation favorisera un écoulement plus rapide des produits d’exportation vers le port d’Abidjan et celui des vivriers vers les zones de consommation. Bien plus, il contribuera à l’en croire, à l’éradication de la fuite de nos produits agricoles vers certains pays de la sous-région.
 
Zéphirin Nango
 
Correspondant régional