Informatiques: Les conséquences néfates des piratages de logiciels

  • 23/11/2013
  • Source : Autre Presse
Le Bureau ivoirien des droits d'auteurs (Burida) et le Groupement des opérateurs du secteur des technologies de l'information et de la communication de Côte d'Ivoire (Gotic), en collaboration avec Microsoft et Sage ont organisé un séminaire à l'attention des pouvoirs publics, entreprises, instances de régulation, juristes et professionnels sur le thème : « Le piratage des logiciels et progiciels informatiques : quellles solutions ».

Le Bureau ivoirien des droits d'auteurs (Burida) et le Groupement des opérateurs du secteur des technologies de l'information et de la communication de Côte d'Ivoire (Gotic), en collaboration avec Microsoft et Sage ont organisé un séminaire à l'attention des pouvoirs publics, entreprises, instances de régulation, juristes et professionnels sur le thème : «  Le piratage des logiciels et progiciels informatiques : quellles solutions ».

C'était le jeudi 21 novembre 2013, au Plateau. Dans ce cadre, Irène Viera, directrice du Burida et Audrey Plantureux, responsable Propriété intellectuelle de Sage étaient face à la presse. On retient de leurs interventions que l'invasion des copies dites « pirates » aussi bien dans les secteurs publics que dans les entreprises est en passe de devenir la norme, au détriment de l'Etat, des éditeurs et des utilisateurs eux-mêmes. Sur le plan économique en effet, la contrefaçon fragilise à la fois l'Etat et les investisseurs privés.
 
En termes de recettes fiscales, la contrefaçon engendre une importante évasion, notamment en matière de Tva (Taxe sur la valeur ajouté), de patente et d'impôt sur le revenu. Au détriment des éditeurs de logiciels qui exercent une activité légale et s'acquittent régulièrement de toutes leurs obligations, la concurrence déloyale que leur imposent les contrefacteurs, entraîne des pertes considérables de parts de marché, sans passer sous silence, le fait que le piratage de logiciels s'accompagne d'une violation de droits de marque. La contrefaçon affecte en conséquence l'image des produits authentiques, réduisant à néant plusieurs années d'investissement humains et financiers.
Par ailleurs, les utilisateurs, conscients ou inconscients des logiciels piratés, s'exposent aux virus informatiques, à l'absence ou à l'inadéquation de documentation à l'absence d'assistance technique mise à la disposition des utilisateurs titulaires de licences licites, à l'incapacité de profiter de mises à jour des logiciels, à la perte de leurs données. L'impact négatif du piratage sur le marché des petites et moyennes entreprises a été évoqué par Babou Diallo, directeur PME-PMI, Solutions partenaire à Microsoft Afrique de l'ouest et du centre qui en a profité pour inviter les chefs d'entreprises à ne pas risquer la perte des données de leurs entreprises.
 Dominique FADEGNON