Fusillade entre Ccdo et commando armé: un mort et plusieurs blessés graves

  • 28/02/2014
  • Source : Soir Info
Dans la nuit du dimanche 23 février 2014, il était tout à fait dangereux de se retrouver dans les environs de la Pmi d'Attécoubé.Un climat d'insécurité, entretenu par un commando armé, obligeait à reconsidérer sa volonté d'y prendre un peu d'air.

Nos sources qui rapportent les faits, indiquent en effet que cette nuit-là, aux alentours de 23h, des individus dont le nombre n'est pas vraiment maîtrisé, armés de machettes, tailladaient tous ceux qui avaient le malheur de se retrouver sur leur chemin. Contraignant ainsi, des couche-tard, à se planquer très tôt chez eux à la maison. Ces quidams semaient en tout cas la terreur.
 
Mais quel est leur objectif exact, en se « défoulant » de cette bien triste façon ? On ne le sait pas. Le commissariat de police du 10ème arrondissement est alors saisi. Des agents se déportent sur place.

Et à même le sol, ils découvrent une jeune fille, une serveuse dit-on, saignant abondamment du pied gauche. Des blessures graves qui lui ont été faites par le commando armé. Mais alors que les policiers évacuent la jeune fille blessée, à la Pmi, non loin de là, pour des soins, les agresseurs surgissent de leur tanière.

Et là, on comprend qu'ils ne sont pas qu'armés de machettes. Ils ont aussi des armes à feu qu'ils utilisent immédiatement, en tirant dans la direction des agents des forces de l'ordre. Ces derniers surpris par une telle puissance de feu, venant d'hommes qui avaient été signalés comme armés seulement de machettes, se planquent. Et de là, ils font appel à du renfort.

C'est ainsi qu'un équipage du Ccdo arrive et se lance dans la direction prise par les hommes armés. Ceux-ci, une fois de plus à la vue de ce corps mixte, font parler la poudre. Les forces de l’ordre réagissent.
 
Dans la fusillade, l'un des agresseurs obscurs, « tombe ». Abattu. Ses comparses l'abandonnent sur le « champ de guerre » et se replient sur le quartier « War ». En ces lieux où ils érigent des barricades selon nos sources, ils entretiennent la fusillade avec les éléments du Ccdo, avant de réussir en définitive, à se fondre dans la nature.

Le bilan de ces moments chauds fait état d'un mort, dans les rangs des criminels et cinq blessés dont quatre à la machette et le dernier, par balle. Après le constat d'usage de la police, tous les blessés sont évacués aux urgences du Chu de Yopougon. L'indigne défunt lui est transféré à la morgue du Chu de Treichville. Des enquêtes sont en cours, pour retrouver les autres membres du gang et comprendre leurs motivations. A moins que ce ne soient encore « Les Microbes ». Ces jeunes criminels qui, en général, se livrent à de telles exactions, dans la commune d'Abobo.
 
KIKIE Ahou Nazaire