Le quartier populeux et populaire du « Campement », dans la commune de Koumassi, a enregistré un drame. La mort par noyade d'un garçonnet de 5 ans.
De nos sources, il revient que le mercredi 12 juillet 2017, le petit Drissa Koné échappe à la vigilance de ses parents. Il a envie de faire quelque chose qui lui plaît, sans qu'on ne le contrarie. A savoir, suivre des garçons un peu plus âgés que lui, qui foncent à la lagune pour une partie de pêche. Le petit Drissa se met effectivement dans le groupe, et les voilà tous partis. Sur place, la partie de pêche peut commencer. Les joyeux lurons plongent leurs cannes-à-pêche dans l'eau, et les ressortent aussitôt, lorsqu'ils sentent une prise au bout du fil. Ça marche pour certains, et ça foire pour d'autres. Le tout dans des éclats de rires et autres taquineries. Certains parmi ces gamins en profitent pour se poursuivre dans la gaieté en bordure de l'eau. Dans ces mouvements d’insouciance, le petit Drissa s'approche un peu trop du plan d'eau.
Et tout d'un coup, dans un geste maladroit, l’infortuné garçonnet se retrouve dans les eaux de la lagune. Ces petits garçons n'ayant aucune notion de la nage, ne peuvent rien, pour le tirer de cette impasse, et prétendre le sauver. C'est pareil pour une dame qui suit « en direct », le péril du pauvre gamin. Et ne sachant pas nager, elle ne se risque pas à plonger dans l'eau. Le destin de l'enfant est ainsi joué. En un rien de temps, l'infortuné disparaît dans les profondeurs de la lagune. C'est en courant que ses camarades quittent les lieux, et vont alerter les parents du jeune porté disparu. Ceux-ci accourent sur place, espérant voir leur gosse sortir de l'eau. Hélas, que non. L'on fait appel alors aux sapeurs-pompiers militaires. Ceux-ci débarquent sur les lieux, et les plongeurs de l'équipe se mettent à la tâche, en écumant les profondeurs de la lagune.
Quelque temps plus tard, le petit garçon est découvert, mais pas dans l'état souhaité. Il est déjà mort, noyé. Son corps repêché est ramené sur la rive, sous le regard des parents éplorés, « déchirés » par la douleur. Les éléments de la police, saisis également, se rendent sur place, quand les sapeurs-pompiers qui ont terminé leur boulot, regagnent leur base. Après leur constat d'usage, les agents de police ouvrent leur enquête, qui devrait situer sur les circonstances exactes de la mort du môme.
Madeleine TANOU
Image utilisée à titre d'illustration