Côte d’Ivoire, nouvelle terre d’investissements

  • 05/12/2016
  • Source : Financial Afrik
Sous le premier mandat d’Alassane Ouattara, la Côte d’Ivoire a fait peau neuve, après dix années de troubles. Les réformes attirent un nombre considérable d’investisseurs, dont la BEI et le FMI dernièrement.

Une dynamique qui devrait encore se renforcer dans les années à venir sous l’impulsion des réformes entreprises par le gouvernement. Des perspectives très positives, qui ne mettent néanmoins pas le pays à l’abri d’une erreur de gestion.

La Côte d’Ivoire est en branle-bas. Le nouveau gouvernement a choisi de faire du secteur privé le moteur de la croissance, dans ce pays qui a le vent en poupe, depuis sa sortie de la crise post-électorale de 2010. Avec un taux de croissance du PIB de 8,5 % par an en moyenne entre 2012 et 2015, la Côte d’Ivoire réalise l’une des meilleures performances en Afrique subsaharienne.

Afin de porter son émergence, le pays mise gros sur les investissements étrangers. A cette fin, il met en avant ses atouts : économie dynamique, main d’œuvre qualifiée, sous-sol riche et un climat propice à l’agriculture. La Côte d’Ivoire est également une des plus importantes places financières en Afrique de l’ouest. Le pays semble également avoir définitivement tourné la page du clivage religieux et ethnique, avec la réélection sans heurt du président Ouattara.

La sécurisation du pays et l’apaisement social ont été les priorités du gouvernement ivoirien depuis 2010, afin d’éviter un nouvel épisode de guerre civile, toujours désastreux pour l’économie et l’image du pays. Mais ils passent aussi par un climat économique et social plus favorable. Ainsi, selon l’enquête sur la mesure des niveaux de vie de la Banque mondiale de 2015, l’incidence de la pauvreté a reculé d’environ 51 % en 2011 à 46 % en 2015, et l’accent a été mis sur le développement économique des zones rurales, trop souvent laissées pour compte.

En outre, afin de rendre le pays plus attractif, le président Alassane Ouattara a décidé de procéder à un ensemble de réformes : allègements bureaucratiques, développement des infrastructures – très endommagées après deux crises politiques majeures – au travers d’un programme de grands travaux (notamment les transports, avec la privatisation de la ligne de chemin de fer Abidjan – Ouagadougou), allègement fiscal, un guichet unique pour la création d’entreprises et un sérieux renforcement de la protection des investissements...LA SUITE