Côte d’Ivoire : le taux de bancarisation strict est passé de 7,1% en 2007 à 16% en 2016 (BCEAO)

  • 30/05/2017
  • Source : APA
Le taux de bancarisation strict en Côte d’Ivoire est passé de 7,1% en 2007 à 16% en 2016 avec un taux global d’utilisation des services financiers qui a enregistré une ‘’évolution remarquable’’, passant de 13,6% en 2007 à plus de 48% en 2016, a annoncé, mardi, à Abidjan le Directeur national de la Banque centrale des Etat de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), Chalouho Coulibaly.

Il s’exprimait au lancement d’une campagne pour la promotion de la bancarisation initiée par la Direction générale du Trésor et de la comptabilité publique de Côte d’Ivoire autour du thème, ‘’Etat-Banques, ensemble pour la bancarisation’’.

Les initiatives menées par les instances de l’Union économique et monétaire Ouest-africaine (UEMOA) ont permis selon lui, d’atteindre au niveau de cette Union, ‘’un taux de bancarisation strict de 16,1% et un taux global d’utilisation des services financiers intégrant la monnaie électronique de 50,2% en 2015’’.

S’agissant en particulier de la Côte d’Ivoire, a poursuivi Chalouho Coulibaly, ‘’le taux de bancarisation strict est passé de 7,1% en 2007 à 16% en 2016, et le taux global d’utilisation des services financiers a enregistré une évolution remarquable en passant de 13,6% en 2007 à plus de 48% en 2016’’.

Par ailleurs, le Directeur national de la Banque centrale des Etat de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) pour la Côte d’Ivoire, a relevé et salué les ‘’progrès réalisés en termes d’implantation des établissements de crédit’’ dans ce pays. En effet, a conclu M. Coulibaly, ‘’le nombre d’agences de ces établissements est passé de 324 en décembre 2010 à 606 à fin 2016 avec 343 à Abidjan et 263 à l’intérieur du pays’’.

En 2016, les régions de la Marahoué (Bouaflé) et de la Nawa (Soubré) ont été visitées dans le cadre d’une large campagne de sensibilisation sur la bancarisation, a rappelé le Directeur général du Trésor et de la comptabilité publique, Jacques Konan Assahoré. ‘’Fort de ces acquis, nous avons décidé d’orienter la campagne 2017 dans les régions de Gontougo (Bondoukou, le 22 juin) et du Haut-Sassandra (Daloa, le 5 octobre), a-t-il poursuivi.

Cette nouvelle campagne, en plus d’expliquer aux populations l’intérêt d’avoir un compte bancaire, permettra  d’aller au-delà et d’expliquer certains aspects des textes communautaires, notamment la loi relative aux comptes dormants et l’ordonnance portant réglementation bancaire.

LS/APA