Côte d'Ivoire : Le HCR veut oeuvrer à l'éradication de l'apatridie

  • 21/03/2014
  • Source : Xinhua
Le représentant résident du Haut commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés (HCR) Mamadou Touré a exprimé jeudi à Abidjan l'engagement de la structure à é radiquer l'apatridie.

M. Touré qui accordait un entretien à des journalistes a fait état de la nécessité d'assister les autorités ivoiriennes pour mettre un terme à cette situation.
"L'on dénombre de manière officielle environ 700 000 apatrides en Côte d'Ivoire mais il y a à peu près un million de personnes à risque d'apatridie ", a-t-il révélé.
 
L'Assemblée nationale de Côte d'Ivoire a voté le 23 août deux lois autorisant le président de la République a ratifié les conventions internationales de 1954 et 1961 sur l'apatridie.
A la suite de quoi, la Côte d'Ivoire a accédé le 3 octobre aux conventions internationales sur l'apatridie.
Le HCR a salué cette accession de la Côte d'Ivoire comme "preuve de l'engagement de la nation à la protection des droits fondamentaux de l'homme, notamment le droit à la nationalité".
 
"Cette accession ne contribuera pas seulement à aider des milliers de personnes à jouir du droit fondamental d'exister, mais aussi à faciliter la réconciliation et la cohésion sociale dans une société qui a été déchirée au cours des dernières années", explique le représentant résident de cette organisation humanitaire.
 
Le gouvernement ivoirien et le HCR ont déjà signé un accord de partenariat pour mener ensemble des activités de prévention de l'apatridie en Côte d'Ivoire.
Le HCR se réjouit ainsi de travailler de concert avec le gouvernement pour résoudre cette situation qui affecte des "centaines de milliers des gens, aussi bien les adultes que les enfants" et pour éliminer le risque d'apatridie dans le pays.
 
L'institution onusienne a assuré que sa structure poursuivra sa coopération avec le gouvernement ivoirien "pour que non seulement le risque d'apatridie soit réduit au maximum, mais encore que ces centaines de milliers de personnes exclues de la jouissance de leurs droits essentiels recouvrent la plénitude de leur citoyenneté ".