La Grande chancelière de l’Ordre national de Côte d’Ivoire, Henriette Dagri Diabaté, nourrit de grandes ambitions pour les chancelleries. Hier, à l’occasion de la 7e conférence des Grandes chancelleries d’Afrique subsaharienne francophone et de France, qu’elle a eu l’honneur d’accueillir dans ses locaux à Cocody, Dagri Diabaté a proposé sa recette pour booster la matrice d’action de ces institutions qui récompensent le mérite, l’excellence et les services rendus à la nation.
« Il me semble que la mission des Grandes chancelleries dans les sociétés africaines contemporaines devraient consister à mieux encourager et à stimuler les acteurs sociaux qui sont à la hauteur des principaux défis du moment, tels que la paix, la réconciliation, l’emploi des jeunes, notamment la promotion du genre, du citoyen, de la lutte contre l’analphabétisme et les préjugés », a-t-elle expliqué.
Outre ces missions, elle a avancé que les Grandes chancelleries devraient aussi concocter des programmes pour aller à a rencontre des personnes ressources qui, aux chapitres de ces défis, se sont illustrés de manière exemplaire. « Cela n’implique pas de manière l’approche institutionnelle et politique des distinctions. Il s’agira plutôt de les contrebalancer par une approche plus sociale et de proximité », a-t-elle fait remarquer à ses pairs.
Cette 7e conférence des Grandes chancelleries est la 2e du genre que la Côte d’Ivoire abrite, après celle de 2007. Treize pays, notamment la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, le Togo, la Guinée Conakry, le Mali, le Benin, Le Rdc, la République centrafricaine, le Sénégal, le Niger, le Congo Brazzaville, la France et le Tchad ont pris part à cette édition.
Le ministre d’État, ministre du Plan et du Développement, Albert Mabri Toikeusse a représenté le Chef de l’État, Alassane Ouattara, à cette grande rencontre.
KANATé MAMADOU
La Grande chancelière de l’Ordre national de Côte d’Ivoire, Henriette Dagri Diabaté