Comment une Institution burkinabé contribue à l'émergence de la Côte d'Ivoire

  • 22/11/2016
  • Source : Linfofrome
C'est un partenariat sud-sud qui mérite d'être salué. Selon La lettre du continent, dans sa parution du mercredi 16 novembre 2016, le groupe burkinabè Coris Bank international a donné son aval pour financer la construction du Centre commercial d'Adjamé château d'eau, à Abidjan.

« Pour accepter ce dossier, l'établissement fondé par Idrissa Nassa, a posé comme condition, que le chantier soit effectué par un entrepreneur Burkinabè. Propriété de l'homme d'affaires et homme politique Evariste Méambly, patron de la société SCI Helam, le futur centre commercial sera bâti sur 7 000 m² de terrain et comprendra plusieurs dizaines de commerces. Outre Evariste Méambly, la SCI Helam compte comme actionnaire, Bernard Labadens, ex-Dg de la Société générale de banque en Côte d'Ivoire (Sgbci), la filiale du groupe Société générale, lequel avait ouvert un compte séquestre dans les livres de la Sgbci, pour recevoir les fonds des premières souscriptions et réservations des préventes des baux commerciaux de ce centre », écrit La lettre du continent.

Pour un opérateur économique ivoirien, il faut féliciter cette banque qui prend ainsi sa place dans l'économie ivoirienne. Notre interlocuteur de rappeler l'appel que le président Ouattara avait lancé, vendredi 19 septembre 2014, aux banques ivoiriennes. Au cours de l'inauguration de la maison de l'entreprise au Plateau, on s'en souvient,  le chef de l’État avait dit qu'il comptait sur le système bancaire pour « contribuer pleinement à réaliser l’objectif national de transformer la Côte d’Ivoire en un pays émergent ». 

« En Côte d’Ivoire, le constat est clair: le secteur financier ivoirien ne contribue pas encore suffisamment au financement de l’économie nationale bien qu’on note un début d’amélioration au cours de ces deux dernières années. Plusieurs études récentes soulignent que le secteur financier ivoirien ne répond pas pleinement à sa mission d’intermédiaire entre l’épargne nationale et les besoins de financement de l’économie. L’accès aux services financiers demeure encore trop restreint pour l’ensemble des acteurs économiques, à l’exception des grandes entreprises exportatrices et des filiales de sociétés internationales », avait dénoncé Alassane Ouattara.

« Il faut saluer la banque Burkinabé qui accepte d'accompagner une Pme ivoirienne à 100 %, et qui rachète une dette de la Sgbci. (...) Lire La suite sur Linfodrome

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