Cinéma / aya de yopougon : La Fondation Orange offre l’avant-première

  • 27/08/2013
  • Source : Le Patriote

Pour son retour au pays, « Aya de Yopougon» rencontre un succès populaire. Samedi matin, la salle de conférence de la Bourse du Travail affichait presque complet. Et pour cause, la Fondation Orange Côte d'Ivoire avait choisi ce jour-là, pour offrir en avant-première à ses agents et leurs familles, « Aya de Yopougon », le film d'animation de Marguerite Abouet et Clément Oubrerie, inspiré de la BD éponyme.
Peu avant que le public, qui piaffait d'impatience après une longue attente de plus d'une heure, ne découvre les premières images de ce long métrage, dont on dit déjà beaucoup de biens, on a eu droit à l'incontournable série des allocutions. En l'absence de Mme Henriette Billon, Secrétaire générale de la Fondation Orange Côte d'Ivoire Telecom, Mme Gisèle Mélèdje, senior manager chez Orange Côte d'Ivoire, s'est réjouie, en son nom, de la projection de ce film qui « divertit tout en éduquant ». Ensuite, Martine Lafarge a dit toute la joie de l'équipe de production de ramener « Aya de Yopougon » à la source. Puis, place au film. En quatre-vingt quatre minutes, « Aya de Yopougon » plonge le spectateur dans l'univers de quatre jeunes abidjanais, comme on en trouve un peu partout dans la capitale économique ivoirienne : Aya, l'étudiante consciencieuse ; Bintou la « gazeuse » qui ne pense qu'à vivre au crochet d'un homme au lieu de se battre dans la vie pour gagner son pain, Adjoua une vraie tête en l'air qui n'aime que le show et le fainéant Moussa, fils d'un richissime homme d'affaires, qui ne veut rien faire de ses dix doigts, sauf courir les jupons. Mais ici, le film construit sa trame autour des nuits chaudes de Yopougon, la cité par excellence de la joie et de l'ambiance, où les maquis pullulent. Et surtout campe avec humour la vie quotidienne de ces jeunes citadins d'Abidjan partagés entre les intrigues amoureuses et les virées nocturnes. En témoignent les fous rires des spectateurs dans la salle, qui, visiblement, ont apprécié l'œuvre de Marguerite Abouet et Clément Oubrerie. Notons que les voix des personnages sont portées par des noms connus entre autres les comédiennes Aïssa Maïga et Tella Kpomahou, le chanteur Mokobé, les acteurs Eriq Ebouaney et Emil Abossolo-Mbo et bien d'autres…

YS