Bonoua : Un membre d'un gang de violeurs de femmes brûlé vif

  • 14/04/2017
  • Source : Linfodrome
Les populations du village-quartier de Samo, à Bonoua, vivent dans la psychose. La faute aux criminels qui y sèment la terreur. Des criminels qui agressent à tout vent et qui violent des femmes.

Dans la seule nuit du mercredi 15 mars 2017, ils font de véritables misères à de pauvres habitants de Samo. A en croire des sources sur place, très tard cette nuit-là, cinq gangsters munis d'armes à feu pénètrent dans une cour commune au quartier « Terrain ».

Les habitants de la cour qui ne dormaient pas encore, sont maîtrisés et sommés de se coucher à même le sol. Ils violentent tous ceux qui traînent à mettre à exécution leurs injonctions. Et c'est l'occasion pour l'un des gangsters de faire plaisir à son sexe, qui n'en peut plus de supporter l'attirant physique de l'une des habitantes de la cour. Devant son mari impuissant face aux armes à feu, la pauvre femme est entraînée dans l'obscurité par l'un des gangsters qui l'y viole proprement. Aussitôt après, les bandits demandent à leurs victimes de se cotiser, pour ensuite leur remettre les sous.

Alors que ses voisins, tout tremblant, mettent leur argent à la disposition des indélicats, dame A.B. soutient n'avoir rien. En guise de représailles, ce sont trois violents coups de crosse de pistolet qui lui sont portés à la tête. De peur que sa fille ne soit tuée ou grièvement blessée, la mère de A.B. s'empare précipitamment de son portefeuilles et en retire les 11 200 F Cfa, qu'elle remet immédiatement aux assaillants. Tous les bijoux de dame A.B. sont également amassés par le gang, qui fait aussi main basse sur tous les téléphones-portables des victimes.

Aux alentours de 2h du matin, M. Ouédraogo, gérant de cabine téléphonique, habitant juste à côté, sort de chez lui, dans le but de satisfaire un besoin naturel pressant, à l'air libre. Le malheureux est immédiatement chopé par les malfrats. Son logis fouillé, les bandits s'emparent de six téléphones-portables et de la somme de 187 000 F Cfa. Mais apparemment, ce pognon est trouvé famélique par les fripons. « Toi tu amasses beaucoup d'argent avec ta cabine téléphonique et c'est tout ce que tu as chez toi ici. Tu te fous de nous ou quoi ? », lance l'un des bandits, qui semble diriger le gang. Et aussitôt, c'est une pluie de coups, qui s'abat sur l'infortuné. Après l'avoir copieusement passé à tabac, les bandits quittent les lieux et se signalent tout de suite chez son voisin, un jeune homme portant les initiales A.T. Lui, est détroussé d'argent et de son téléphone-portable. Et pour l’écœurer, les malfaiteurs profitent des charmes de sa concubine, en la violant. Plus tard, c'est au quartier « Collège des professeurs », que les cinq malfaiteurs se signalent. Précisément, au domicile de A.E. Son argent et un téléphone-portable sont volés.

Et c'est ensuite sous ses yeux que les gangsters font ce qu'ils veulent des parties intimes de sa femme. Leur sinistre odyssée, les criminels la terminent au domicile d'une dame chargée de garder l'argent de la tontine de ses camarades et elle. Tout ce fric d'un montant d'environ deux millions de F Cfa, les bandits s'en emparent et disparaissent dans la nature. Le lendemain, soit le jeudi 16 mars 2017, alors qu'il passe son chemin à Bonoua, le regard de l'une des victimes dont la femme a été violée la veille, a l'attention attirée par la présence d'un individu attablé dans un kiosque à café. C'est que le téléphone-portable en possession de cet individu, il le reconnaît parfaitement. C'est le sien qui lui a été volé dans la nuit, par les cinq bandits qui ont attaqué son domicile. (...)