Bagarre entre microbes à Yopougon Koweït : deux morts et trois blessés par balles

  • 20/07/2018
  • Source : LeBabi.net
Abidjan est risqué comme dit l’artiste ! Des microbes communément appelés « enfants en conflit avec la loi » ont attaqué jeudi un autre groupe de jeunes délinquants vers l’entrée d’un fumoir situé au sous quartier Koweït de Yopougon, faisant deux morts et trois blessés par balles.

Selon des témoins, des coups de feu ont été entendus vers 13H jusqu’à 15H au Koweït, provoquant la panique chez la population victime des agressions des « enfants en conflit » convoyés dans des minicars communément appelé « Gbaka ».

Comme ces jeunes delinqunants sont très réputés dans les agressions et vols à main armée, certains riverains ont d’abord pensé à des vols à main armée opéré par ces bandits sur le trottoir. Mais très rapidement, la population a constaté qu’il s’agissait d’une bagarre entre deux groupes d’ »enfants en conflit avec la loi » téléguidés par des dealers de la place.

Les jeunes assaillants transportés seraient quittés au sous quartier Port-Bouët 2 de Yopougon sur instruction de l’ex-gourou du fumoir qui aurait été révoqué par ses pairs pour des scènes intolérables. Alors, il est allé chercher des alliés pour reprendre le contrôle de ce réputé fumoir sis à l’intérieur du sous quartier Koweït, explique la source.

Des éléments de la police et de la gendarmerie nationale, alertés, ont repoussé ces « enfants en conflit avec la loi » et mis fin à le bagarre qui a occasionné le décès de deux individus dont un « enfant en conflit avec la loi » et un civil surpris par la violence de cette attaque. La dépouille du premier a été emporté par ses amis.

Trois blessés par balles ont été conduits au centre hospitalier universitaire (CHU) de Yopougon pour bénéficier de soins, avant de répondre de leur forfait devant le tribunal.

Dans leur repli , les jeunes assaillants ont fait un passage au marché de Yopougon Toits-rouges. Là-bas, ils n’ont pas fait de victimes. Toutefois, des commerçantes se sont blessées dans la débandade en criant « sauve qui peut. Les microbes arrivent », raconte Rachelle Kouadio, une commerçante, sous le choc.

Selon la source sécuritaire, ces jeunes délinquants ont pu se volatiliser grâce à la complicité de certains riverains.

Avec AIP