Autonomisation des femmes : Anne Ouloto octroie des prêts à hauteur de 350 millions de FCFA à travers des structures financières décentralisées

  • 28/01/2015
  • Source : AIP
Abidjan - La ministre de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, Anne Désirée Ouloto, a procédé à une signature de convention avec l’Union nationale des coopératives d’épargne et de crédit de Côte d’Ivoire (UNACOOPEC-CI),en vue de la mise à disposition de 350 millions de F CFA de prêts pour financer des projet banquables qui participent à l’autonomisation des femmes.

Selon un communiqué de presse dont l’AIP a reçu copie mercredi, 10 systèmes financiers ont été retenus pour la gestion de ce fonds, à savoir Credit Acces et Fonic pour Abidjan, quand pour l’intérieur, on enregistre huit COOPEC pour les localités d’Alépé, de Biankouma, de Kani, de Niablé, de Tanda, de Vavoua, de Yacolidabouo et de Zuénoula.
 
L’administrateur provisoire de l’UNACOOPEC-CI, Issiaka Savané, s’est réjoui lundi de l’accompagnement des systèmes financiers décentralisés dans la mise en œuvre des programmes et projets porteurs de développement en faveur des femmes.
 
Toutefois, il a exhorté les femmes à "emprunter sagement et rembourser promptement" pour que ces actions soient pérennisées, pour le plus grand nombre d’entre elles.
 
"Vous n’êtes pas sans savoir que votre poids dans l’économie de notre pays n’est plus à démontrer. Je voudrais vous exhorter et vous encourager à soumettre des projets viables pour financement aux systèmes financiers décentralisés, afin d’apporter votre contribution à l’émergence du pays", a souligné la ministre Ouloto.
 
Cette activité s’inscrit dans le cadre de l’appui technique du projet de gestion novatrice du Fonds national "Femmes et développement" et dans une perspective de pérennisation de ce fonds pour générer des richesses par le biais des femmes.
 
Institué par le décret N° 94-219 du 20 avril 1994, le Fonds national "Femmes et développement" a pour buts de lutter contre la féminisation de la pauvreté, d’en atténuer les effets négatifs sur les femmes et d’aider les plus démunies à développer l’esprit d’initiative en exerçant des activités génératrices de revenus, indique-t-on.
 
amak/kkp/kam