Arrêtés hier soir puis relâchés, ce qui est reproché à Mamadou Koulibaly et Sangaré Abou Drahamane

  • 05/11/2016
  • Source : Lebabi.net
Le Président de Liberté et démocratie pour la paix (LIDER), Mamadou Koulibaly ainsi que le meneur de la branche dissidente du Front populaire ivoirien (FPI) Abou Drahamane Sangaré ont été interpelés, vendredi nuit, par la police à leur domicile et conduits à la préfecture de police où ils ont été relâchés après leur audition, a appris APA auprès des proches de ces personnalités de l’opposition ivoirienne.

Selon une note d’information postée via les réseaux sociaux notamment la page officielle Facebook de Liberté et démocratie pour la paix (LIDER), ‘’le Professeur Mamadou Koulibaly (LlDER) et Abou Drahamane Sangaré (Tendance dissidente du FPI) arrêtés nuitamment (vendredi) à leur domicile et conduits à la préfecture de police ‘’ d’Abidjan, où ils ont été entendus au service des enquêtes générales avant d’être relâchés.

Ces leaders de l’opposition avaient appelé au boycott du scrutin référendaire de dimanche sur la nouvelle constitution dont les résultats définitifs ont été publiés vendredi soir par le Conseil constitutionnel qui a rejeté les requêtes formulées par cette opposition.

 

Violences 

A la suite de ce mot d’ordre de boycott qui avait engendré des violences dans plusieurs localités du pays, le porte-parole du gouvernement ivoirien, le ministre Bruno Nabagné Koné avait annoncé, jeudi, au terme du Conseil des ministres hebdomadaire que le ministère de l’intérieur, tutelle de la police nationale, ‘’dispose de suffisamment d’éléments pour engager des poursuites’’.

Le pouvoir ivoirien ne cesse également de le rappeler : « Tous ceux qui ont appelé à l'insurrection le jour du vote répondront de leurs actes devant la justice. »


Cette opposition réunie au sein du Front du refus et de la Coalition du Non prévoit tenir ce samedi un ‘’meeting à la place Ficgayo de Yopougon’’, commune située à l’Ouest d’Abidjan et réputée être très proche de l’ex-chef de l’Etat ivoirien, Laurent Gbagbo en jugement à la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes contre l’humanité lors de la crise postélectorale de décembre 2010 à avril 2011 qui a fait plus de 3000 morts.

Avec APA