Il hypothèque sa maison pour rallonger son micro-pénis

Un jeune Australien vivant avec un micro-pénis a témoigné à la télévision de ses difficultées. Il est allé jusqu'à hypothéquer sa maison pour financer son opération chirurgicale lui permettant d'allonger son membre.

Mike* ne supportait plus son micro-pénis. Selon les médecins, un micro-pénis correspond à 7/8 cm maximum lors d'une érection. Mentalement et sexuellement, cela devenait insupportable. Il a donc décidé d'hypothéquer sa maison pour pouvoir financer son opération permettant de rallonger son sexe, qui avoisinait les 45.000 dollars.

Ce n'est pas par simple vanité qu'il s'est retrouvé dans cet engrenage. "Cela a certainement affecté ma confiance" explique-t-il à la chaîne de télévision 9 stories. "A l'école, j'étais une proie facile pour les autres garçons" poursuit-il. "Il est compliqué d'avoir une conversation sérieuse, il n'y a pas beaucoup de personnes à qui on peut s'adresser sans que l'on subisse des moqueries (…) nous mettons trop de pression sur la taille du pénis chez les hommes, de la même façon que l'on analyse la poitrine chez les femmes". Enfant, quand sa mère l'avait emmené chez le pédiatre, on lui avait répondu que "ce n'était pas grave, qu'il ne fallait pas s'inquiéter et que ça allait grandir."

Une nouvelle opération à 50 000 dollars de prévue
La chaine de télévision a demandé à Mike si son opération s'était bien déroulée et si l'homme avait retrouvé goût à la vie. Sa réponse est mitigée : "Je retourne me faire opérer en décembre" explique-t-il. Car sa première opération, qui impliquait l'élargissement et l'allongement de son pénis, ne s'est pas montrée très efficace. A présent, il considère qu'il a besoin d'une chirurgie plus sérieuse qui exigera l'anesthésie générale. Elle lui coûtera, cette fois, au moins 50 000 dollars.

Depuis sa première chirurgie, Mike n'a pas eu la chance de trouver une partenaire sexuelle. "Je n'ai pas été avec une femme, je n'ai donc pas eu la chance de l'essayer (son nouveau pénis)". Pour tous les hommes qui souffrent comme lui d'avoir un micro-pénis, Mike livre un dernier message de soutien : "Accrochez-vous, si vous souffrez, la thérapie ou la chirurgie peuvent être de bonnes options".


*Le nom a été changé pour une question d'anonymat.