Après s’être vu refuser un prêt, Alexandre Callet, le propriétaire d’un restaurant gastronomique situé à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine), a décidé d’interdire l’entrée de son restaurant aux banquiers. Ceux-ci pourront toutefois entrer s’ils paient un droit d’entrée de 70.000 euros, soit le montant du crédit qu’il n’a pas obtenu.
Pour faire passer son message, Alexandre a placé une ardoise à l’entrée de son établissement sur laquelle on peut lire : « Chiens acceptés, Banquiers interdits (sauf droit d’entrée de 70.000 euros). » Âgé de 30 ans, l’entrepreneur explique avoir eu cette idée après s’être vu refuser un crédit pour lancer une seconde affaire.
"À travers cette provocation, je souhaite dénoncer le sabotage permanent du tissu économique français.
« En 2015, nous avons réalisé notre meilleure année, non seulement au niveau de la rentabilité, mais également au niveau du chiffre d’affaires. J’ai donc voulu lancer une seconde affaire mais aucune banque n’a voulu m’aider », soutient Alexandre Callet au Figaro.
« Cela n’aurait dû être qu’une formalité, puisque mes crédits sont totalement remboursés et le restaurant génère une excellente marge », affirme Alexandre Callet. Sauf que rien ne s’est déroulé comme prévu : une seule banque lui a répondu… par la négative et sans donner de raison.
« Restaurateurs, entrepreneurs, nous sommes tous dans la même situation : à chaque fois que nous souhaitons lancer un business, nous devons nous mettre à quatre pattes. Aujourd’hui, les banquiers ne font pas leur métier. »
L’ardoise à l’entrée du restaurant envoie ainsi un message clair aux banquiers. Alexandre Callet assure ne pas vouloir fliquer les personnes qui s’attableront aux Ecuries de Richelieu, mais il espère que les personnes visées se reconnaîtront.
En colère, il interdit l’entrée de son restaurant aux banquiers - Photo à titre d'illustration