Elle meurt à cause d’un bug dans le logiciel embarqué de sa voiture

Une dame âgée de 66 ans a perdu la vie au volant de sa Toyota Camry, un modèle de 2006. Pour ses proches, l’accident a été causé par un dysfonctionnement de sa voiture. Ils ont même intenté sans succès un procès très médiatisé à la firme nippone. En effet, le tribunal n’avait alors pas retenu les charges qui pesaient sur la firme.
Ce serait terminé s’il s’agissait vraiment d’un cas isolé. En effet, d’autres plaintes ont été également déposées contre Toyota toujours en rapport avec le même véhicule. Toutes remettaient en cause comme dans le premier cas, l’électronique embarquée du véhicule. À chaque fois, il était question d’une automobile qui accélère de façon incontrôlée.

L’expert des systèmes embarqués Michael Barr a pu démontrer la culpabilité de la firme nippone. Il a réalisé une étude sur les systèmes de Camry incriminés et démontré qu’effectivement les automobiles, dans certaines conditions, accéléraient toutes seules à cause d’un bogue logiciel qui n’avait pas été corrigé par Toyota. Barr ira même jusqu’à dire « Les véhicules Toyota à commande logicielle de contrôle de la manette des gaz restent des dangers publics ».
À la lumière de cette nouvelle révélation, la cour d’Oklahoma a retenu les accusations contre Toyota et condamné le constructeur japonais à payer trois millions de dollars de dédommagement. Il s’agit là d’une première, puisque aucune des plaintes (contre les Camry) qui avaient été déposées à l’encontre de Toyota n’avait jusqu’ici abouti faute de preuves.