Depuis l’apparition des premiers cas d’infectés au Covid-19 en Côte d’Ivoire, le gouvernement ivoirien a mis en place toute une stratégie en vue d’enrayer la propagation du virus. Ayant déjà dépassé la barre de 1000 cas, l’on se souvient qu’au 11 mars 2020, nous en étions au premier cas détecté.
Depuis lors, le virus avance avec une vitesse déconcertante. L’indiscipline et l’insouciance de la population sont les facteurs à la base de cette fulgurante avancée. Dans les différentes communications du gouvernement, les mesures barrières sont de plus en plus mises en avant.
Dernièrement, le port du masque est devenu obligatoire. Certains se disent un peu surpris de la célérité de cette décision d’autant plus qu'elle était accompagnée de la gratuité des masques.
Une gratuité qui peine à prendre effet sur le terrain au point où le ministre de l’artisanat et de la promotion des PME, Sidiki Konaté, a du faire l’annonce du réquisitionnement des couturiers exerçant en Côte d'Ivoire afin de corriger cette défaillance.
La charrue a-t-elle été mise avant les bœufs ? C'en a tout l'air. Parce que prendre une décision d’une telle importance devait nécessiter un examen de la phase pratique.
La certification des masques, quant à elle nous a laissé pantois, rien n’a filtré sur cet aspect. Nous savons que l’urgence actuellement est la mise en place des mesures barrières et le gouvernement en est bien conscient.
Pourquoi ne pas demander aux industries de textiles de fournir la matière adéquate et informer la filière des couturiers sur les critères qualitatifs recherchés pour les masques.
Présenter enfin le caractère obligatoire après que la distribution des masques ait pris effet.
Tout cela nous laisse bien perplexes pendant que la pandémie du Covid-19 fait son petit bonhomme de chemin en terre ivoirienne
Il faut rappeler qu'à la date du 23 Avril 2020 (dernier point de la situation sur la maladie), la Côte d’Ivoire enregistre 1004 cas confirmés, 359 guéries et 14 décès.
Ethan
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