Après Bassam, un autre incendie ravage trois domiciles à Yopougon Siporex

Les habitants de l’un des domiciles sinistrés, Mme Justine Kouassi, son époux, et ses enfants , sont encore sous le choc tentant de comprendre ce drame dont les causes restent, pour l’heure, méconnues.

« Maman Justine » indique que les flammes de l’incendie seraient venues du domicile voisin, faisant violemment exploser, chez elle, un réfrigérateur, avant de s’emparer des fauteuils et se répandre dans toutes les pièces de la maison à travers le plafond.

« J’étais couchée dans les fauteuils au salon lorsque j’ai vu le feu et la fumée venir des fenêtres collées au voisinage vers 12h. Je me suis levé en criant au secours », a raconté Mme Kouassi.

Toutes les tentatives visant à sauvegarder des objets personnels et autres biens ont été vaines. « Tout est parti en fumée et rien n’a été sauvé « , a t elle dit, soulignant que toutes ces marchandises commandées par des clients ont cramé.

Pour sa part, son époux, René Kouassi, a rendu grâce à Dieu d’avoir préservé la vie des membres de sa famille, tout en souhaitant que la lumière soit faite sur l’origine de cet incendie.

Aucune perte en vie humaine n’a été enregistrée suite a cet incendie.

Dans les deux autres domiciles touchés par le sinistre, les habitants ont également perdu tous leurs biens matériels. Les toits de ces habitations ont été détruits par les flammes.

Dans la maison d’où l’incendie serait parti, il n’y avait personne au moment des faits, selon des témoins.

« Je suis découragé de la vie. Tous nos effets sont partis en fumée », désespérait Olga Goré, de cet appartement.

Profitant de la situation, les personnes indélicates se sont infiltrés dans la foule, pour dérober des téléphones portables, des ordinateurs portables et d’autres objets de valeur.

Les pompiers ont réussi à circonscrire l’incendie, pendant que des jeunes gens du quartier Siporex, mobilisés spontanément, apportaient aux sinistrés.