Madagascar : le président Andry Rajoelina exfiltré par un avion militaire français, Paris dément toute ingérence

Une opération controversée

Le départ du chef de l’État a suscité de nombreuses réactions dans un contexte de crise politique persistante à Madagascar. Certains observateurs y voient un signe d’ingérence française, accusation à laquelle Paris s’est immédiatement opposée. Les autorités françaises ont affirmé ne pas intervenir dans la situation politique malgache, soulignant leur position de neutralité.

Pression populaire et incertitude politique

Andry Rajoelina fait face depuis plusieurs semaines à une contestation populaire d’ampleur, marquée par des appels répétés à sa démission. Les manifestations, initiées le 25 septembre par des jeunes issus de la “Gen Z”, se poursuivent dans plusieurs villes du pays. Les protestataires réclament notamment une meilleure gouvernance ainsi qu’un accès élargi à l’eau et à l’électricité.

Un discours attendu

Le président malgache doit s’adresser à la Nation ce lundi. Son message est attendu avec attention, alors qu’une partie de la population espère une annonce sur son éventuel départ du pouvoir.
Dans un climat tendu, marqué par la défiance entre les autorités et la rue, l’avenir politique immédiat de Madagascar demeure incertain.