Lutte contre le chômage / Projet PRISE : 1,350 milliards de FCFA pour insérer 7000 jeunes vulnérables dans l’Ouest

 

Le ministre Moussa Dosso a souligné que la cérémonie du jour marquait un autre tournant dans la lutte contre la pauvreté pour les populations. Il a rappelé que le gouvernement japonais, à travers la Japanese Social Development Funds (JSDF) vient d’octroyer à la Côte d’Ivoire, un don de 1 milliard 350 millions de FCFA, pour réduire la pauvreté au sein des populations vulnérables de l’Ouest de Côte d’Ivoire, en les aidant à créer leurs propres activités génératrices de revenus (AGR).

« Cet appui apportera, un réel soulagement aux populations du Tonkpi, du Guémon, du Cavally et du Bafing, zones du projet », a indiqué le ministre. Moussa Dosso a affirmé que lesdites populations auront l’occasion d’être bien imprégnées de cet important projet, à l’occasion du lancement qui sera organisé au mois de février 2014 à Man.

Quant à SEM. Inoué Susuma, il a relevé que le financement de 1, 352 milliards de FCFA est financé par le Fonds japonais pour le développement social (JSDF), à travers la Banque Mondiale. « Ce fonds vise à créer de meilleurs moyens de subsistance, d’améliorer la productivité et contribuer au renforcement de la cohésion sociale de plus de 7000 personnes appartenant à des groupes vulnérables et marginalisés des région du Tonkpi, du Cavally, du Bafing et du Guémon dans l’Ouest de la Côte d’Ivoire », a dit l’ambassadeur.

Pour lui, l’année 2014 est une année historique dans l’histoire des relations entre le Japon et la Côte d’Ivoire. L’ambassadeur, en effet, a rappelé que les 10 et 11 janvier dernier, SEM. Shinzo Abé, Premier ministre du Japon, a effectué une visite officielle, la toute première du genre d’un Premier ministre japonais en terre ivoirienne. SEM. Inoué Susuma a indiqué que lors de sa visite, M. Abé a clairement manifesté l’intention du Japon de soutenir la promotion de la paix, la stabilité et la réconciliation nationale en Côte d’Ivoire.

C’est donc dans ce cadre que s’inscrit le projet PRISE. Ce programme s’adresse aux jeunes vulnérables (jeunes déscolarisés, jeunes chômeurs, ex-combattants, mères adolescentes), aux veuves, aux femmes chefs de famille et aux handicapés. Il est spécifique à la zone la plus durement touchée lors de la crise postélectorale et comprend trois composantes.

La première doit soutenir la création d’activités collectives génératrice de revenu (AGR). La seconde, doit favoriser l’accès au financement en créant des associations villageoises d’épargne et de crédit et en créant un lien entre elles et des financements abordables. La dernière doit créer de meilleures chaines de valeurs, liant le rendement productif aux marchés.

 

Olivier Guédé