Des ex-agents menacent de paralyser les hôpitaux

Hubert Kpansaï, secrétaire général du Syndicat national des ex-agents déflatés de la santé (Synades) a lancé un ultimatum de 15 jours au gouvernement pour trouver une solution à leurs revendications salariales et administratives.

C’était hier au cours d’une conférence de presse qu’il a animée au CHU de Treichville. « Si d’ici la fin du mois de juin, le gouvernement ne met pas fin aux détournements de nos salaires et à l’exploitation abusive de certains de nos collègues, nous fermerons tous les hôpitaux et allons protester devant la présidence de la République » a-t-il menacé.

Les ex-agents déflatés de la santé en 1999, au nombre de 1601 ont été mis à la disposition des structures hospitalières publiques. Mais c’est le gouvernement qui paie leur salaire par les entreprises privées qui gèrent leur situation dans les hôpitaux.

Ce sont entre autres, les aide-soignants, les techniciens de laboratoire, les ambulanciers qui soutiennent être lésés dans la paie de leurs salaires par leurs employeurs. « Au CHU de Treichville, nous accusons deux mois d’arriérés de salaire tandis que nos collègues de l’intérieur du pays ont quatre mois.

Cela est consécutif à des détournements de fonds. Nous accusons les directeurs des affaires financières des institutions sanitaires et nos employeurs » a soutenu Hubert Kpansaï pour qui de nombreux agents ne sont pas déclarés à la CNPS