Les opérateurs de téléphonie mobile opérant en Côte d’Ivoire ont sollicité de l’Agence de régulation des télécommunications (ARTCI) une redistribution et réutilisation des fréquences GSM dans les bandes des 900 MHz.
D’après eux, cette bande est la mieux indiquée pour une extension de la couverture réseau et l’amélioration de la qualité de services auxquelles ils sont désormais plus que astreints pour ne pas écoper de sanctions pécuniaires.
Selon leurs spécificités techniques, les fréquences GSM sur la bande des 900MHz offrent de meilleures propriétés de propagation que les fréquences 2,1MHz. Avec elles, plus besoin pour les opérateurs de déployer de nouvelles antennes télécoms dans le pays. Les zones rurales principalement touchées par l’absence du réseau de télécommunications seraient dorénavant couvertes.
Par ailleurs, pour certains opérateurs comme MTN, au-delà de l’expansion de la couverture réseau, la redistribution des fréquences GSM sur les bandes des 900MHz est nécessaire parce que la répartition actuelle n’est pas jugée équitable.
Dans une correspondance adressée au directeur général de l’ARTCI, Wim Vanhelleputte (photo), le directeur général de la filiale du groupe télécom sud-africain, estime que « certains opérateurs disposent d’un plus grand nombre de fréquences au détriment des autres, sans rapport avec la taille de chacun des opérateurs sur le marché. Cette situation est d’autant plus discriminatoire et non équitable, que tous les opérateurs sont astreints aux mêmes obligations en matière de qualité de service ».
Côte d'Ivoire : les opérateurs demandent à l’ARTCI la redistribution du spectre de bande 900 Mhz. - Photo à titre d'illustration