Commémoration du 19 septembre 2002/ Michel Amani N’guessan (FPI) : « Il y a eu un détournement du cours normal de l’histoire »

Autant dire que les évènements du 19 septembre 2002 sont de triste mémoire pour le ponte du Front populaire ivoirien (Fpi) et ancien ministre de l’Education nationale, Michel Amani N’guessan.

« Il y a eu détournement du cours normal de l’histoire en Côte d’Ivoire. Plus jamais ça ! On peut recourir à d’autres moyens d’expression mais pas la lutte armée », nous a déclaré, hier mercredi 18 septembre 2013, au téléphone, Amani N’guessan. Le 5e vice-président du Fpi chargé de la Défense et de la Sécurité était invité à se prononcer sur le 19 septembre 2002 et ses effets dans l’histoire récente de la Côte d’Ivoire.

Selon Amani N'guessan, plutôt que d’aider à « arranger les choses, ces évènements ont empiré la situation ». « La rébellion est négative, à tout point de vue », a fait valoir l’ancien ministre.

Le 19 septembre 2002 marque le début d’une crise politico-militaire en Côte d’Ivoire avec une tentative de coup d’Etat contre le régime de Laurent Gbagbo, laquelle s’est muée en rébellion armée occupant une moitié du territoire. Michel Amani N’guessan, paraphrasant le père de la nation, Félix Houphouët-Boigny, a prôné le dialogue en toutes choses : « puisque tout finit par le dialogue, tout doit commencer par le dialogue ».

Kisselminan COULIBALY