Le ministre Cissé Ibrahim Bacongo, a surpris plus d’un par son caractère jovial, ouvert et très loufoque qu’on ne lui connaissait pas. En effet, invité samedi dernier, d’une émission diffusée sur les ondes d’une radio émettant depuis la commune du Plateau, le ministre de l’Enseignement supérieur, a ouvert un large pan sur son coté jardin, sans rien masquer. Ainsi, on sait désormais que son grand complice au sein du gouvernement est son collègue Koné Bruno des Ptics, qu’il a du reste connu seulement depuis la nomination de ce dernier dans le cabinet Ouattara. ‘‘Pourquoi lui ? Je ne saurais vous fournir d’explications précises. Mais c’est ainsi. Nos vibrations sont très proches’’.
Réagissant à la fameuse histoire affirmant qu’il détiendrait un pistolet avec lequel il aurait menacé les étudiants manifestants à l’université Houphouët Boigny de Cocody et contre des militants du Pdci lors des dernières législatives à Koumassi, Bacongo a qualifié ces faits ‘‘d’allégations fomentées sorties tout droit des élucubrations de ses détracteurs et de l’imaginaire de ses derniers. Car, à la vérité, je n’ai jamais détenu d’arme à feu’’. Sur la question relative à son gout prononcé pour ‘‘bonnes choses’’, le ministre n’a pas effectivement pas caché son penchant pour tout ce qui est bien fait et beau et surtout pour les produits de marque. ‘‘ Jai pris ses habitudes depuis que j’étais étudiant en France’’, où il a révélé avoir fait du djossi et pratiqué le vin.
‘‘Mais je ne bois plus’’, a-t-il rapidement soutenu. Divorcé, Cissé Bacongo s’est refusé à dévoiler le nom de sa prochaine compagne, mais a néanmoins donné des pistes aux futures prétendantes. ‘‘Elle doit être cultivée et intelligente, au moins pour que nous puissions nous comprendre en ménage’’, a conclu le bouillant ministre qui a aussi avoué pratiquer la vaisselle à la maison.
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G. Evariste
Cissé Bacongo dans tous ses états : ‘‘Je n’ai jamais menacé personne avec un pistolet ’’ - Photo à titre d'illustration