Le président Alassane Ouattara a promis mercredi à Botro, deuxième étape de sa visite d'Etat dans le Gbèkè, que l'ensemble des ex-combattants seront démobilisés d'ici fin 2014 pour mettre un terme à l'insécurité.
"Le fait d'avoir des fusils ou même des armes lourdes pour faire des braquages, on finit par se faire prendre ou pire par se faire tuer. C'est pourquoi, je veillerai à ce que les 60 à 65.000 ex-combattants qui restent à désarmer le soient d'ici la fin de l'année prochaine", a déclaré AlassaneOuattara, en réponse à une interpellation sur le phénomène des coupeurs de route qui hantent la quiétude des populations.
Le président ivoirien a invité les jeunes à "abandonner cette façon de faire", même si, a-t-il relevé, "l'insécurité n'est pas le seul fait des ex-combattants, mais surtout celui du chômage endémique dans le pays". Il a rappelé son projet de création d'un million d'emplois-jeunes "entre maintenant et 2015" sera respecté, invitant les jeunes à s'y inscrire.
A propos de l'exécution de son programme de gouvernement, Alassane Ouattara a dit regretter le retard d'un an occasionné par la crise postélectorale, mais s'est félicité en prenant les populations à témoin "que ce programme est en cours de réalisation dans de nombreuses régions".
"Nous avons pris l'engagement de reconstruire les infrastructures détruites, de reconstruire une nouvelle Côte d'Ivoire en paix, une Côte d'Ivoire au travail qui créera la prospérité, qui améliorera le quotidien de chacun. Nous allons le faire sans discrimination", a-t-il promis. Le chef de l'Etat a affirmé sa fierté envers l'équipe gouvernementale qui l'accompagne dans ce travail. "Nous continuerons ce travail avec acharnement", s'est-il adressé à ses collaborateurs.
(Aip)
Alassane Ouattara promet la démobilisation du reste des ex-combattants d’ici fin 2014. - Photo à titre d'illustration