Université Houphouët-Boigny: la CNEC exige le « paiement intégral » des heures complémentaires

  • 10/10/2018
  • Source : APA
La Coordination nationale des enseignants-chercheurs et chercheurs de Côte d'Ivoire (CNEC) exige le « paiement intégral » des heures complémentaires de 2016-2017, avant toute reprise des cours à l’Université Félix Houphouët-Boigny (publique), a dit mercredi à APA son secrétaire général, Johnson Kouassi.

Le mot d’ordre de grève, lancé « depuis le mardi 18 septembre »  2018 « suit son cours », a déclaré Johnson Kouassi, ajoutant « nous  voulons un paiement intégral » des heures complémentaires de 2016-2017.

«  Jusqu'à hier soir (mardi), les doyens d’UFR (Unité de formation et de  recherche) nous rencontraient », a fait savoir le secrétaire général de  la CNEC, affirmant que « les discussions continuent mais on ne s’est pas  encore entendu ».    

Cet arrêt de travail  observé par le principal syndicat des enseignants du supérieur et des  chercheurs est dû au « non paiement des heures complémentaires de  2016-2017 et le non respect du mode de calcul de ces heures », rapporte  M. Kouassi.

Le point d’achoppement, dira-t-il,  est que « la direction (de l’Université Félix Houphouët-Boigny  d’Abidjan) a mal calculé les heures complémentaires ou a coupé des  heures aux enseignants », ce qu' « elle ne reconnaît ».  

«  Ce n’est pas pour la première fois (…) on a toléré certaines choses et  ça devient une habitude. Donc, on ne va pas tolérer cette foi », et ce, «  tant que les gens ne sont pas rentrés dans leur droit », a-t-il  prévenu. 

L’Université Félix Houphouët-Boigny  de Cocody, située dans l’Est d’Abidjan, est la plus grande du pays. Les  cours, suspendus depuis trois semaines, pourraient jouer sur les  calendriers des différentes sessions de l’année académique en cours. 

Le  chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a prôné mardi à Abidjan « le  dialogue social » comme outil pour stabiliser les cours sur les campus  en Afrique, où des troubles sont régulièrement enregistrés, à  l’ouverture de la 4e Conférence sur l’état de l’éducation en Afrique. 

 

AP/ls/APA