Tiébissou : Des habitants se réveillent et découvrent le cadavre d’un inconnu dans leur cour

  • 28/08/2017
  • Source : Linfodrome
Traoré Aboubacar a définitivement quitté le monde des vivants. Cet homme, né il y a une trentaine d’années, et domicilié à Yamoussoukro, a été retrouvé mort, le dimanche 20 août 2017, dans une cour commune.

Concession située non loin de la nouvelle boulangerie, au quartier Sokoura-1, à Tiébissou. La découverte macabre a été faite tôt le matin, par les habitants de ladite cour. En effet, selon nos sources, à leur réveil, ces derniers voient étalé, de tout son long, en plein milieu de la cour, un homme. Il est habillé d’un pantalon Jean de couleur noire et d’un polo bleu, à rayures. Un peu plus tard, ils s’aperçoivent qu’il s’agit en réalité, d’un corps sans vie. Vite, on alerte le commissaire de police, Kouamé Gnézalé et ses hommes.

Pour les constats d’usage, le capitaine Ehouman Kessé est dépêché sur les lieux, en compagnie d’un médecin. La fouille corporelle du cadavre permet de trouver en sa possession du défunt, une torche, une paire de ciseaux, un téléphone-portable ainsi que la moitié d’un billet de 1 000 F Cfa. Et c'est le téléphone qui permettra, à la police, d’avoir quelques indices sur la filiation du défunt, à travers l’exploitation de deux numéros, dans son répertoire. Ainsi, on apprend des correspondants joints par la police, que le mort qui n'avait sur lui, aucun document administratif, répond au nom Traoré Aboubacar, et qu’il réside à Yamoussoukro.

Mais comment est-il arrivé dans la cité du «Tchéwy»? Pourquoi a-t-il choisi cette cour ? Et surtout, dans quelles circonstances, a-t-il trouvé la mort ? Voici autant de questions, auxquelles les éléments du commissaire Kouamé Gnézalé devraient s’atteler à répondre, au terme de l’enquête ouverte à cet effet. En attendant d’en savoir davantage sur les circonstances véritables de cette mort, les spéculations et autres commentaires vont bon train. Notons que le corps sans vie de Koné Aboubacar a été enlevé par le service des pompes funèbres, et déposé à la morgue. Le temps qu’arrivent éventuellement ses parents, pour les dispositions à prendre.