Opportunité de stages et d’emplois : Un portail pour les jeunes lancé

  • 22/04/2014
  • Source : Notre Voie
Les jeunes de Côte d’Ivoire comme avant eux ceux de l’Egypte, de la Tunisie, ont accès à un autre instrument de recherche de stages et d’emplois. Grâce à Microsoft, ils ont à leur disposition « Impact Jeunes ».

Un portail interactif qui rassemble sur une même plateforme les jeunes, les offreurs d’emplois, les formateurs, les conseillers en orientation de carrière, les entreprises prêtes à accueillir les jeunes pour des stages et emplois.

Jeudi dernier, à l’Université d’Abobo-Adjamé, Alain Lobognon, Ministre de la promotion de la jeunesse, des Sports et des Loisirs et M. Simon Ouattara, directeur général de Microsoft Côte d’Ivoire ont procédé au lancement officiel de ce portail devant plusieurs étudiants venus pour des journées dites « journées de l’employabilité des jeunes». En fait, le portail est opérationnel depuis le mois de janvier dernier.

Selon M. Simon Ouattara, son entreprise a décidé a ciblé l’indice d’employabilité des jeunes. « C’est un portail qui fédère l’ensemble des opportunités existantes pour permettre au jeune de réussir son insertion socio-professionnelle », a expliqué à la presse M. Simon Ouattara. A l’en croire, avec ce portail, les jeunes Ivoiriens pourront accéder aussi aux opportunités offertes dans l’ensemble de l’Afrique.

« Depuis, le mois de janvier, ce sont 150 emplois qui ont été crées en Côte d’Ivoire grâce à ce portail », a révélé le patron de Microsoft en Côte d’Ivoire. Pour sa part, le ministre Alain Lobognon a fortement conseillé aux jeunes présents de ne pas attendre de sortir de l’université pour chercher du travail. Pour lui, ce portail va permettre à ses utilisateurs « d’être au fait de l’information en temps réel » Et que « l’accent sera mis sur la qualité ».

Selon Alain Lobognon, il y a beaucoup d’opportunités à saisir en Côte d’Ivoire que les jeunes Ivoiriens malheureusement n’exploitent pas. C’est le cas par exemple du maïs dont la grande partie consommé en Côte d’Ivoire provient du Brésil pour l’aliment de bétail. Citant d’autres exemples où la Côte d’Ivoire dépend de l’extérieur, le ministre a fini par reconnaitre que le pays « est en retard sur tout ». Et de s’interroger : « Est-ce qu’on peut être émergent avec ça ? »
 
Coulibaly Zié Oumar