Le président de l'Assemblée Nationale, Soro Guillaume a affirmé, samedi avoir d'excellentes relations avec le président de la République Alassane Ouattara.
"Concernant mes relations avec lui, elles sont excellentes" a-t-il soutenu dans un entretien avec Le Point Afrique.
"Je connais le président Ouattara depuis de nombreuses années, à travers son frère cadet, Ibrahim, qui est un ami. J'ai été à ses côtés pendant les heures les plus difficiles de son parcours politique, y compris lorsqu'il a dû faire face à de nombreuses tentatives d'assassinat en 2000 à sa résidence. Cette histoire partagée a renforcé nos liens" a-t-il ajouté.
Concernant le travail, le PAN Soro se veut un grand défenseur de Ouattara : "J'ai eu le privilège de travailler sous l'autorité du président Alassane Ouattara, en tant que Premier ministre tout d'abord puis en tant que ministre de la Défense. Moi qui ai exercé des charges similaires sous le chef d'État précédent, j'ai pu mesurer de façon concrète la différence de style, de gouvernance, de vision entre les deux hommes."
Selon lui, le président Ouattara est un homme méthodique, organisé, sérieux, planificateur et ayant une vision à long terme. Bourreau de travail, il est attentif au rendement de ses collaborateurs et attache une grande importance à l'efficacité de l'action publique."
"À nos yeux, il incarne un leadership intègre, compétent, juste et impartial. Je pense qu'après avoir relevé économiquement et politiquement la Côte d'Ivoire son ambition sera d'inscrire pleinement notre pays dans le XXIe siècle en la dotant d'institutions démocratiques fortes et pérennes. C'est un chantier important pour lequel il a tout notre soutien" assure-t-il.
Concernant l'annulation du mandat d'arrêt émis contre lui par les autorités burkinabès, le PAN préfère ne faire aucun commentaire
"Je préfère m'en tenir à la position officielle de l'État de Côte d'Ivoire, réaffirmée par le chef de l'État dans le courrier de protestation adressé aux autorités burkinabè, qu'il a publié" indique-t-il, réaffirmant la volonté du chef de l'Etat de régler ce différend entre la Côte d'Ivoire et le Burkina Faso par la voie diplomatique.
"Le jour viendra où tout se saura. Comme on le dit chez nous, nos ennemis ont la montre, mais nous, nous avons le temps avec nous" prévient-il.
Ahopol
Photo d'archives à titre d'illustration / Guillaume Soro, président de l'Assemblée nationale ivoirienne, et le président de la République de Côte d'Ivoire, Alassane Ouattara