Marcory / grave incendie : 32 maisons brûlent avec une fillette de 20 mois

Le jeudi 26 septembre 2013, le sous-quartier « Ghetto », à Marcory-Anoumanbo, a enregistré un grave incendie. Et, avec à la clé, la mort atroce d'un innocent bébé qui a cramé dans les flammes.

En effet, nos sources rapportent qu'il est environ midi, lorsque l'incendie se déclare dans ce sous-quartier mal famé, avec les maisons essentiellement faites en baraque. C'est d'ailleurs la nature de ces « planques » qui favorise l’œuvre dévastatrice à laquelle se livre ce grave incendie. Panique totale au sein des habitants qui courent dans tous les sens. Qui, pour sauver sa peau. Qui, pour épargner les biens matériels. Dans tout ce tohu-bohu, quelqu'un trouve tout de même l'idée d'alerter les sapeurs-pompiers.

Les soldats du feu réussissent à réduire les voraces flammes à létat de rien. Eteintes certes, mais elles ont eu le temps de commettre du désastre sérieux, avant de « mourir ». En clair, le bilan est tragique. En plus des 32 maisons, entièrement dévastées, il y a mort d'homme. Une fillette de 20 mois, répondant au nom de Sawadogo Safiatou, a péri dans les flammes. Sa mère Soré Salimata l'avait fait coucher dans la maison, avant de s'en aller acheter de quoi manger. Et c'est dans le dos de cette mère, que l'incendie s'est déclaré. La môme, prisonnière des flammes, a donc brûlé vive.

La police effectue le constat d'usage et ce qui reste du corps de l'enfant est conservé à la morgue de l'hôpital général de Port-Bouët. Sur les causes de ce grave incendie, l'on évoque une fuite de gaz butane. Une enquête de la police est en cours, pour situer les responsabilités.



Madeleine TANOU