Le PNUD octroie près de neuf milliards à la CEI pour les élections de 2015

  • 19/05/2015
  • Source : Lebabi.net
Le Gouvernement ivoirien et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) ont signé, lundi, à Abidjan, une convention portant sur un montant de près de 9 milliards de FCFA à mettre à la disposition de la Commission électorale indépendante (CEI) pour l’organisation de la présidentielle d’octobre prochain.

Ont pris part à la signature de la convention, ce lundi, à Abidjan, au siège de l’Institution en charge des élections, M. Youssouf Bakayoko, Président de la CEI, Madame Nialé Kaba, ministre de l’Economie et des Finances, et M. Babacar Cissé, Représentant résident du PNUD

Cette convention d’un montant de près de 5,3 milliards que le PNUD devrait mettre à la disposition de la Commission électorale indépendante (CEI) dans le cadre du financement du processus électoral, s'inscrit dans le cadre du Programme d’Appui à la Consolidation de la Démocratie et de la Gouvernance Participative en Côte d’Ivoire.

« Beaucoup d’observateurs pertinents et crédibles de la vie socio-politique de notre pays le qualifient d’ailleurs de « scrutin de vérité » ; vérité du retour définitif de la paix, vérité de l’ancrage durable de notre pays aux valeurs démocratiques universelles », a déclaré M. Bakayoko, avant d'expliquer que le scrutin présidentiel à venir est « celui de la concrétisation de la normalité institutionnelle retrouvée du pays ».

« Je suis heureux, que nous formalisions ce matin, votre engagement à soutenir notre Institution à travers le Programme d’Appui à la Consolidation de la Démocratie et de la Gouvernance Participative en Côte d’Ivoire et la mise en place d’un Basket Fund d’un montant de 17,65 millions USD, soit 8,82 milliards de F CFA, dont 10,53 millions USD, soit 5,33 milliards de F CFA pour le processus électoral proprement dit », s’est-il réjoui. 

Ce financement devrait permettre le renforcement des capacités des démembrements locaux, le renouvellement partiel des matériels électoraux, la formation de des Commissaires locaux, la sensibilisation et l’éducation civique des populations et la logistique de déploiement des matériels et documents électoraux.

M. Bakayoko a cependant regretté qu'en terme budgétaire, le coût estimatif de ces besoins ressort à 11 milliards de FCFA, soit 18% environ de des besoins globaux de financement du scrutin présidentiel 

C’est pour cette raison qu’il a renouvelé son plaidoyer auprès des partenaires sollicités afin qu’ils réagissent. Un plaidoyer auquel s’est aussitôt associé Babacar Cissé : « A quelques 5 mois des élections, il faut s’assurer que tout le financement escompté soit mobilisé rapidement pour la mise en œuvre sans délai de toutes les activités du projet. Nous nous sommes déjà rapprochés des partenaires dans ce sens ».

Pour sa part, madame Nialé Kaba a expliqué que le Gouvernement s’est engagé à des « élections libres, apaisées, crédibles, et inclusives ». Et est conscient que les moyens sont un « préalable » à cette réussite. Pour la ministre, l’Etat fera sa part pour notamment assurer un taux de participation intéressant qui est un « indicateur important » de la crédibilité des élections. 

APR/LBB