Le collectif des propriétaires de véhicules de location (CPVL) à la Présidence de la République, fort d’environ 80 entreprises, réclament quelque cinq milliards FCFA de créances à l’Etat de Côte d’Ivoire pour des prestations exécutées entre 2002 et 2010, a dit, mercredi, à Abidjan, son président, Bléou Dangui, lors d’un point de presse.
Selon M. Dangui plusieurs démarches entreprises auprès du Secrétariat général du gouvernement et du Médiateur, à travers diverses correspondances, n’ont pu, à ce jour permis de débloquer cette situation, en dépit de la certification de l’audit des factures des entreprises prestataires.
"Nous demandons avec respect, à nos autorités de procéder sans tarder au paiement des sommes qui nous sont dues avant que d’autres drames se produisent parmi nos membres qui n’en peuvent plus", a lancé le président du collectif des propriétaires de véhicules de location à l’endroit des pouvoirs publics ivoiriens.
"Quand nous avons appris que l’Etat allait procéder à l’apurement de ses dettes contractées auprès des opérateurs nationaux, sans discrimination, le CPVL s’est réjoui, étant assuré que ses factures étaient auditées et certifiées. Or, à la publication des ayant-droits, nous avons constaté que nous avons été écartés pour des raisons que nous ignorons", a-t-il déploré.
Selon Dangui, il parait inconcevable que des gens qui ont servi leur pays, à travers leurs activités soient abandonnés sans tenir compte des drames qu’ils vivent dans leurs familles, "car nombreux sont ceux qui, à force d’attendre, sont morts dans la misère, malades privés de soins, faute d’argent, et ceux qui ont été chassés de leurs habitations, faute de pouvoir payer leur loyer".
"Nous lançons un cri d’alarme à nos autorités, afin que la situation des loueurs de véhicules soit examinée avec justice et équité et retrouvent leur dignité dans la société. En tant qu’opétaeurs privés ivoiriens, qui ont servi des prestations à la demande des autorités compétentes d’alors, nous pensons que l’apurement de la dette envers ses partenaires privés, nous concerne tous", a conclu Bléou Dangui.
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Le collectif des propriétaires de véhicules de location à la Présidence réclament 5 milliards de créances - Photo à titre d'illustration