Le Cancer, « tueur » silencieux très présent en Côte d’Ivoire

  • 03/02/2014
  • Source : rti.ci
Le cancer avancent doucement et en faisant beaucoup de victimes derrière lui en Côte d'Ivoire.15 000 et 20 000 nouveaux cas de cancers par an en Côte d'Ivoire selon l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

 Au plan mondial, près de 8 millions de personnes mourront du cancer en 2014 selon l’Union Internationale Contre le Cancer (UICC), un chiffre qui pourrait passer à 13,2 millions par an en 2030, telles sont les données préoccupantes concernant le cancer. 
 
Cette maladie, est devenue un problème de santé publique en Côte d’Ivoire. Les causes de la maladie peuvent se trouver dans les habitudes du quotidien telles que le tabac ou encore l'alcool. Doucement mais avec beaucoup de dégâts, le cancer sous ses différents variables tue. Le cancer du sein, du col de l’utérus, du poumon, de la peau, près de 200 cancers et la plupart est aux portes des populations ivoiriennes.
 
Principale raison de cette avancée rageuse au sein de la population, la découverte tardive de la maladie. Les malades ne maîtrisent pas le plus souvent les symptômes de la maladie. Dans les pays moins développés, la maladie est souvent découverte à un stade très avancé ce qui rend la prise en charge et la guérison compliquée voire impossible. Malgré tout, 4 cancers sur 10 sont évitables au vu des acquis actuels de la médecine. 
 
Ce 4 février encore, sera célébrée la journée mondiale du cancer. Les questions de la prévention par le dépistage notamment et de la guérison seront de nouveau sur la table des discussions entre acteurs de la santé partout en Côte d’Ivoire. 
L’un des défis liés au cancer dans le pays, c’est aussi la prise en charge. L’association ivoirienne « Aidons les Personnes Atteintes ou Affectées par le Cancer », s’inquiète d’ailleurs de l’insuffisance en «Soins palliatifs en cancérologie (prise en charge de la douleur, des autres symptômes pénibles ainsi que la prise en charge psychologique et sociale) ». 
 
Personne n’est à l’abri de cette maladie. Il faut donc réagir. Le programme national de lutte contre le cancer et les associations, qui sont sur le terrain, ont besoin d’appui et d’être épaulés.