En 2020, «le Rhdp gagnera» l’élection présidentielle ivoirienne (Bictogo)

  • 27/12/2018
  • Source : APA
En 2020, le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, la coalition au pouvoir) « gagnera » l’élection présidentielle ivoirienne, a déclaré mercredi Adama Bictogo, à l’occasion des préparatifs du Congrès constitutif du Rhdp prévu le 26 janvier 2019.

« Le Rhdp est dans le ton. Nous, on considère qu’à travers les élections locales et de par le leadership de notre président Ouattara, de par la qualité des compétences au sein du Rhdp, on reste la seule offre crédible pour la Côte d’Ivoire. Par conséquent, en 2020, le Rhdp gagnera » les joutes électorales, a dit M. Bictogo, président du Comité d’organisation du Congrès constitutif du Rhdp. Il s’exprimait lors d’un séminaire ayant porté sur l’organisation des pré-congrès régionaux et du congrès lui-même. 

Le séminaire a consisté en des échanges entre les séminaristes et la table de séance. Il a permis d’élaborer une feuille de route pour les congressistes et les chefs de mission qui iront à l’encontre des militants et des Ivoiriens pendant trois week-end, du 4 au 20 janvier 2019. 

M. Bictogo a fait savoir que les conclusions des travaux des pré-congrès viendront alimenter les travaux du Comité scientifique au niveau central, indiquant que cet exercice obéit à l’ambition du Rhdp de vouloir, dans son offre politique, répondre aux attentes de l’ensemble des Ivoiriens. 

« Le 25 janvier (2019), nous aurons les travaux en Commission au Palais de sports ( à Abidjan) et le 26 janvier, nous aurons le congrès en lui-même qui portera essentiellement sur le discours d’orientation du président du Rhdp, Alassane Ouattara », a souligné M. Bictogo. 

Le président du Comité d’organisation du Congrès constitutif du Rhdp a annoncé le thème du congrès qui est, «Le Rhdp, la force d’une Côte d’Ivoire rassemblée ». Et ce, en vue de montrer qu’unis, les héritiers de Félix Houphouët-Boigny, constituent une dynamique de développement. 

En réplique aux propos de Kakou Guikahué, secrétaire exécutif en chef du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir), qui dit que « tous ceux qui viendront au congrès du Rhdp le 26 janvier ne seront plus Pdci», il a martelé qu’ainsi « il n’y aura plus personne au Pdci parce qu’ils vont tous venir au congrès du 26 janvier ». 

« C’est le congrès de la Côte d’Ivoire. Je voudrais lui dire merci pour la promotion du Rhdp qu’il est en train de faire », a-t-il lancé, assurant que plusieurs outils de communication ont été développés pour permettre la retransmission des activités : Web Tv, sites Internet, compte Facebook. 

Selon lui « ce congrès doit renforcer la confiance déjà établie entre le monde entier et la Côte d’Ivoire grâce au leadership du président Ouattara, il doit aussi renforcer et créer ce nouveau pacte social » que le parti veut écrire avec les Ivoiriens qui se traduira avec cette diversité que contient le Rhdp. 

Interrogé sur une certaine dissension existant entre lui et Toikeusse Mabri, un leader du Rhdp, Adama Bictogo, a assuré qu’ « il n’y a aucun problème » entre Mabri et lui, avant d’ajouter « je ne répondrai pas du tout à Mabri », président de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (Udpci). 

« Nous sommes en phase. Il n’y a aucun problème au sein du Rhdp. On est en phase pour aller créer le Rhdp le 26 janvier. J’ai une mission avec le Comité d’organisation, c’est d’organiser le congrès le 26 janvier qui permettra la création du parti Rhdp. C’est une mission, c’est un objectif », a-t-il poursuivi. 

Pour ce congrès constitutif « on s’en donne les moyens, tous les autres éléments pour moi, pour l’heure, ne sont pas ma préoccupation. Je ne réponds à personne, je suis dans l’application stricte de la mission qui m’a été assignée. Cette mission, c’est tenir un congrès, avoir une mobilisation», a-t-il laissé entendre. 

La coalition au pouvoir tient le 26 janvier 2019 un congrès constitutif devant porter sur les fonds baptismaux le parti unifié Rhdp regroupant notamment les alliés au pouvoir. Et ce, sans leur principal allié, le Pdci, qui s’est retiré du processus de mise en place de la formation politique. 

AP/ls/APA