Diplomatie et politique intérieure: Quel ADO à la 68è session de l’Assemblée générale des Nations-Unies ?

  • 16/09/2013
  • Source : lebanco.net

Après la crise postélectorale qu’a connue la Côte d’Ivoire, le Président Alassane Ouattara, accompagné de la Première Dame, Dominique Ouattara et d’une forte délégation, a concentré tous les regards des sommités invitées à la soixante-sixième session de l’Assemblée générale des Nations-Unies à New York. La 68e assemblée générale, qui se tiendra du 24 septembre au 2 octobre 2013, sera l'occasion pour le numéro un ivoirien, de dresser un bilan politique et diplomatique, jugé positif, par les observateurs.

Dans son message du 22 septembre 2011 aux 191 sur 193 États Membres et trois observateurs permanents de l’ONU, le Président de la République avait tenu à remercier la communauté internationale pour l’appui déterminant apporté à la consolidation de la démocratie et au retour à la paix en Côte d’Ivoire. M. Ouattara avait axé son message notamment sur l’encouragement au retour volontaire des réfugiés, sur la base d’accords tripartites (Côte d’Ivoire-Pays d’accueil-HCR), la réconciliation nationale par la mise en place de la Commission Dialogue Vérité et Réconciliation (CDVR), les élections législatives prévues la fin de l’année 2011…
Pari politique gagné

Deux ans plus tard, au plan national, le pari a été gagné. Le dialogue politique avec la libération des prisonniers pro-Gbagbo et le dégel de leurs comptes, la justice a retrouvé ses droits, la réconciliation est en marche. Le vivre ensemble tant prôné et défendu refait surface, l’opposition a retrouvé de la voix.

Au plan régional, l’ancien cadre de la haute finance internationale devenu entre-temps Président de la Cedeao, vole de succès en succès dans la résolution des crises : Guinée Bissau, Mali, Togo, Guinée Conakry. Abidjan est redevenue la capitale de la politique africaine.

En définitive, c’est un président de la Côte d’Ivoire très bien coté à la bourse de la valeur diplomatique qui présentera le 25 septembre prochain à ce rendez- mondial qui sera certainement dominé par la crise en Syrie ; un bilan positif tant au niveau de son pays qu’au niveau régional, avec des avancées majeures obtenues aux plans économique, institutionnel et social, en seulement deux ans.