Vous pouvez désormais mesurer le QI de votre chien

  • 09/02/2016
  • Source : 20 Minutes avec AFP
La science est désormais capable de mesurer l’intelligence du meilleur ami de l’homme.

Des chercheurs britanniques ont mis au point une série de tests permettant de mesurer l’intelligence des chiens, selon un rapport publié ce lundi. Les chercheurs de la London School of Economics (LSE) et de l’Université d’Édimbourg ont testé 68 Border collies. C’est le « premier pas dans la mise au point d’un test de QI vraiment fiable pour les chiens », selon Rosalind Arden, assistante de recherche.

Capacité d’orientation, vitesse et aptitude à la survie
Ils ont construit une grange spécialement pour mesurer leur capacité d’orientation, leur vitesse et leurs aptitudes à suivre des indications gestuelles.

L’un des tests, effectué avec des chiens actifs dans des fermes du pays de Galles, consistait à se frayer un chemin jusqu’à de la nourriture, visible mais située derrière une barrière. Un autre mesurait la rapidité avec laquelle le chien allait choisir entre la plus garnie de deux gamelles.

L’avantage chez les canidés, c’est qu’il n’y a pas de facteurs brouillant les lignes comme l’alcool, la cigarette et le milieu socio-économique, soulignent les chercheurs. Il est donc « plus facile de mesurer les différences d’intelligence et la relation entre longévité et intelligence chez les chiens » que chez les humains.

Les chiens peuvent développer une démence sénile
Tout comme leurs maîtres, les chiens développent de la démence sénile, donc les résultats peuvent être comparés, assurent les chercheurs dans leur étude publiée par la revue Intelligence. « Pour une même race de chien, les scores sont différents. Un chien rapide et précis dans une tâche aura tendance à l’être dans une autre également », soulignent les chercheurs.

Cette étude « fournit des informations cruciales sur la relation entre l’intelligence et la santé, le vieillissement et la mortalité », assurent-ils. Pour Mark Adams, de l’Université d’Édimbourg, la recherche pourrait fonder une « épidémiologie "dognitive" » : « les chiens sont excellents pour ce genre de travail parce qu’ils veulent participer et ils ont même l’air contents ! » a-t-il relevé.