Royaume-Uni: Il se réveille avec un doigt mutilé et aucun souvenir

  • 12/02/2018
  • Source : 20min.ch
Un black-out de 4 heures empêche un jeune homme de se souvenir de ce qui s'est passé dans la nuit du 3 au 4 novembre 2017. Il tente de le découvrir.

Un Britannique de 26 ans se retrouve plongé dans une bien mystérieuse histoire. Sorti au restaurant avec des amis à Leicester (est de l'Angleterre) le 3 novembre 2017, Dwayne Thompson se souvient d'avoir pris une photo à 22h30. Ensuite, plus rien. Quand le jeune homme est revenu à lui, il était étendu par terre près d'une ancienne station de bus à Abbey Park. Il était 2h30 du matin, le bout de son majeur gauche avait disparu et du sang ruisselait le long de sa main.

En plus de cette blessure impressionnante, Dwayne souffrait de quelques égratignures sur une jambe et sa chemise était déchirée dans le dos, décrit le «Leicester Mercury». Plus de trois mois après, le Britannique tente toujours désespérément de comprendre ce qui a bien pu se passer cette nuit-là. Dans son téléphone, quelques photos semblent montrer Abbey Park, mais ces images sont les seuls éléments dont le jeune homme dispose pour reconstituer ces heures mystérieuses.

Sa compagne le soupçonne d'avoir fauté

Dwayne a dû subir une opération pour retirer une partie de l'os qui dépassait. Encore aujourd'hui, la douleur le gêne dans son travail et pour ne rien arranger, cet incident a semé le trouble dans son couple. Sa compagne exige de savoir ce qui s'est passé pendant ces 4 heures de black-out et le soupçonne d'avoir été infidèle. La jeune femme prétend lui avoir téléphoné après qu'il avait disparu du restaurant, mais Dwayne ne s'en souvient pas.

Les amis qui l'accompagnaient n'ont, eux non plus, aucune idée de l'endroit où il s'est rendu. «Ils ont cru que j'étais allé aux toilettes ou fumer une cigarette, et puis j'ai disparu», résume le Britannique. Dans l'espoir d'enfin connaître la vérité, Dwayne a signalé son cas à la police. Les images de vidéosurveillance vont être visionnées, mais certaines archives ne remontent pas jusqu'à novembre 2017. Qu'à cela ne tienne, le jeune homme ne perd pas espoir: «Je veux prouver que je n'ai rien fait de mal», conclut-il.

(joc)