Sénatoriale le 24 mars : Des partis de l’opposition disent non !

  • 23/02/2018
  • Source : Fraternite Matin
Une plate-forme regroupant des partis politiques de l’opposition a donné, mercredi 21 février, son avis sur la tenue de l’élection sénatoriale.

Ahipeaud Martial, président de l’Union pour le développement et des libertés (Udl) qui a parlé au nom de ce cette coalition, lors d’un point de presse au siège du Rassemblement pour la paix, le progrès et le partage (Rpp) à Cocody, a exprimé son désaccord quant à l’organisation de ce scrutin prévue le 24 mars. Justifiant sa position, le conférencier a soutenu que la prise de l’ordonnance en Conseil des ministres annonçant l’organisation de cette élection ne s’est pas faite conformément à la Constitution. « Aux termes de l’alinéa 3 de l’article 90 de la loi n°2016-886 portant Constitution ivoirienne du 8 novembre 2016, une loi organique fixe le nombre des membres de chaque chambre, les conditions d'éligibilité et de nomination, le régime des inéligibilités et incompatibilités, les modalités de scrutin ainsi que les conditions dans lesquelles il y a lieu d'organiser de nouvelles élections ou de procéder à de nouvelles nominations, en cas de vacance de siège de député ou de sénateur. C’est donc au législateur qu’il revient d’organiser le Sénat par l’effet d’une loi organique », a-t-il précisé.

Ahipeaud Martial, au cours de cette rencontre avec la presse, était assisté de Ouattara Gnonzié, président du Rpp, Abouo N’dori Raymond, vice-président du Front populaire ivoirien (Fpi), Adama Ouattara, président du Mouvement ivoirien pour le renouveau et l'espoir (Mire), Norlander Blé, président du mouvement politique, Les démocrates de Côte d’Ivoire (Ldci). Par la voix des responsables de ces formations politiques qui étaient à la table de séance, Ahipeaud Martial a réitéré leur demande de réforme de la Commission électorale indépendante (Cei) avant la tenue de toutes échéances électorales. Il a, en outre, demandé au gouvernement d’inviter les partis politiques de l’opposition à la table des discussions.

KANATE MAMADOU