Pourquoi Soro et Compaoré sont toujours menacés par la justice burkinabè

  • 29/04/2016
  • Source : jeuneafrique.com
L'annulation des mandats d'arrêt internationaux qui visaient l'ancien chef d'État burkinabè et le président de l'Assemblée nationale ivoirienne ne signifie pas qu'ils en ont fini avec la justice militaire à Ouagadougou. Explications.

Blaise Compaoré et Guillaume Soro ont probablement poussé un petit « ouf » de soulagement lorsqu’ils ont appris, jeudi 28 avril au soir, que la Cour de cassation de Ouagadougou avait annulé leurs mandats d’arrêt internationaux, lancés par la justice militaire burkinabè, pour vice de forme. Selon le code de procédure pénale, les juges d’instruction auraient en effet dû solliciter l’avis du commissaire du gouvernement (le procureur) du tribunal militaire avant d’émettre ces mandats d’arrêt, chose qu’ils n’ont pas faite. La procédure n’ayant pas été respectée, les mandats ont logiquement été annulés.

Assurer une procédure irréprochable

Au premier abord, cette décision de l’organe suprême de la justice burkinabè semble être une bonne nouvelle pour Blaise Compaoré, inculpé pour son implication présumée dans l’assassinat du président Thomas Sankara, le 15 octobre 1987. Tout comme pour Guillaume Soro, que les juges aimeraient entendre sur son implication présumée dans la tentative de coup d’État contre le régime de transition, mi-septembre 2015. En fait, il n’en est rien...La suite sur Jeuneafrique.com