Marcory : Un écolier se tue en tombant du 6ème étage d'un immeuble

  • 26/04/2017
  • Source : Linfodrome
Une scène tout aussi tragique qu'horrible s'est produite au quartier « Résidentiel », à Marcory. Il s'agit de la mort violente du petit Youssouf K., la dizaine, élève en classe de Cm2.

En effet, sur cette malheureuse histoire, nos sources indiquent que le petit garçon n'entend plus « racketter » les tontons et les « tantis ». Lesquels qui, pour des miettes qu'ils te donnent d'ailleurs difficilement, te tiennent souvent des propos désobligeants. Mais, que faire avec la main tendue ? Si ce n'est d'accepter. Et ça justement, l’écolier, lui, n'en veut plus. Il veut se débrouiller honnêtement et gagner dignement son fric. A la sueur de son front comme on le dit. Ainsi, profitant des récents congés de Pâques, Yousssouf K., déjà mâture à son âge, cherche de petits jobs. C'est ainsi, qu'après avoir beaucoup tourné sans succès, il obtient enfin un contrat journalier d'aide-maçon, sur le chantier de construction d'un immeuble.

C'est à Marcory-Résidentiel. Il en parle à son ami B.A, qui lui est en classe de Cm1. Lui aussi, intéressé, va tenter sa chance sur le même chantier et obtient pour sa part, un contrat d'aide-menuisier. Le chef de chantier sait pourtant très bien, que la loi interdit aux enfants de cet âge d’exercer de tels jobs. Mais pour lui, c'est certainement une manière d'aider les mômes à se faire de l'argent de poche. Même si cela ramène à payer sans doute un personnel au rabais. Youssouf K. et son ami B.A. ne le savent peut-être pas. Une chose est certaine pour eux : gagner leur pognon et c'est tout. Tout ce qui est norme administrative, ils s'en contrefichent.

Ainsi, pendant les congés de Pâques, ils se présentent chaque jour sur le chantier et exécutent leurs tâches, sous la conduite de leurs chefs d'équipes respectifs. Et les choses semblent bien aller pour les petits garçons qui chaque soir, en rentrant chez eux au quartier « Marie Koré », toujours à Marcory, ont des pièces d'argent dans leurs poches. Ils peuvent s'acheter au moins, ce qui peut leur faire plaisir. En attendant donc la reprise des cours, ils sont sérieusement à la tâche. Le mercredi 19 avril 2017, les voilà encore qui se présentent à leurs postes. Avec la même hargne et fougue de jeunesse, chacun dans son domaine montre à son patron, qu'il n'a pas eu tort de lui faire confiance. Dans la progression du job, voilà Youssouf K. qui parvient au 6ème étage du bâtiment (...)