Découverte de cache d’armes / Koné Kamaraté, dit Soul To Soul, clame son innocence et repart chez lui : L’audience se poursuit lundi

  • 27/05/2017
  • Source : letempsinfos.com
Arrivé à la Brigade de recherches de la gendarmerie au Plateau à 9 heures 47 minutes, tout de blanc vêtu, ce vendredi 26 mai 2017, c’est de 10 heurs 31 minutes à 12 heures 50 minutes que Koné Kamaraté Souleymane connu aussi sous le nom de Soul To Soul le Directeur du protocole de Soro Guillaume (président de l’Assemblée nationale), , a été entendu. Sur l’affaire de cache d’armes et munitions de guerre, découvertes le samedi 13 mai 2017, à sa résidence. L’audition dans le cadre des enquêtes préliminaires a été assurée par le Procureur Méïté Souleymane, assisté de l’officier de police judiciaire, le Capitaine Ouattara Bégnan.

Le convoqué se dit étranger à l’affaire 

A la fin de cette première audience, un proche de Koné Kamaraté a fait savoir la réaction de celui qui a été interrogé par les enquêteurs durant deux heures. « Il a répondu du mieux qu’il pouvait avec tous les détails qu’il sait. Ce qu’on peut retenir, il a signifié qu’il n’est ni l’acquéreur ni le propriétaire des ces armes> », a déclaré sous anonymat, le porte-voix de Soul to Soul.

L’audience se poursuit lundi 

Le convoqué est tenu de se présenter pour une autre audience. C’est l’information donnée par ce porte-parole qui précise que Soul To Soul devra donc se disposer aux enquêteurs le lundi 29 mai 2017 dans les locaux de la Brigade de recherches au Plateau. Pour rappel, c’est suite à la convocation du Capitaine Essey Ekra Frédéric, de la Section de recherches d’Abidjan. Une convocation libellée, le 26 mai 2017, sur requête du Procureur de la République près le Tribunal de 1ère instance dans l’affaire de cache d’armes découverte à Bouaké, le dimanche 14 mai 2017, à la résidence du Protocole de Soro Guillaume. Une convocation pour laquelle Koné Kamaraté s’y est rendu vêtu ce jour tout de blanc.

Les journalistes chassés des lieux 

Cette présence de Soul to Soul a été cadrée  par un impressionnant dispositif de sécurité. Comprenant des unités de la Brigade anti-émeute  (Bae) équipées  de grands véhicules de dispersion à jets d’eau. Des hommes en armes qui ont demandé aux journalistes présents de quitter les lieux, sur ordre du préfet de police Soumaïla Kouyaté.